Prochaines messes

  • Hipsheim - Messe du Dimanche de la Pentecôte
    dim 19 mai 2024  9h00 - 10h00

  • Ichtratzheim - Messe du Dimanche
    dim 19 mai 2024  10h30 - 11h30

  • Ichtratzheim - Messe du Lundi de Pentecôte
    lun 20 mai 2024  10h00 - 11h00

  • Hipsheim - Messe de semaine
    mar 21 mai 2024  9h30 - 10h30

  • Limersheim - Messe de semaine Ste Rita
    mer 22 mai 2024  9h30 - 10h30

Feuilles de semaine

  • Feuille de semaine n°41

    Quarante jours avant l’Exaltation de la Croix, la Transfiguration du Seigneur rappelle comment le Christ voulut « préparer le cœur de ses disciples à surmonter le scandale de la croix », mais elle est aussi une annonce de la « merveilleuse adoption » qui fait de tous les croyants des fils de Dieu en son Fils Jésus, et de la clarté dont resplendira un jour le corps entier de l’Église. « Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. » Avec pierre Jacques et Jean empruntons ce chemin de la prière, ce chemin qui monte vers le Tabor, ce chemin qui nous mène vers la transfiguration. Ce qui se joue dans la prière c’est notre transformation, la transformation de nos cœurs et la transformation de nos vies. Tout part de la prière, de cette intimité avec Jésus. Mais il y a tant et tant d’obstacles pour prier, tant et tant de choses qui empêchent en nous cette transformation, l’évangile en souligne quelques uns: Jésus annonce sa mort et si tu veux me suivre prends ta croix, mais nous nous ne voulons pas de la croix, nous nous préférons le chemin confortable, le chemin sans encombres, nous ne voulons ni de la croix rugueuse, ni de la montée exigeante.

  • Feuille de semaine n°40

    « Tirer de son trésor du neuf et du vieux », entendions-nous à l’instant dans l’évangile. Comme Salomon dans la première lecture, le disciple de Jésus est celui ou celle qui demande à Dieu « de lui donner un cœur plein de discernement, un cœur intelligent et sage », un cœur pour savoir ce qui doit être conservé et ce qui doit être abandonné. Jésus nous invite aujourd’hui à redécouvrir l’essentiel dans nos vies. Il nous convie à discerner ce qui constitue notre véritable trésor, notre perle précieuse. Le trésor, la perle, eh bien c’est d’abord chacun de nous. Pour Dieu, ma sœur, mon frère, tu es son trésor, sa perle, la paupière de ses yeux. « Vois JE t'ai gravé sur la paume de mes mains » (Isaïe 49-16). Dieu est Celui qui a tout donné pour nous dire qu’il nous aime. Découvrir le trésor caché, la perle de grand prix c’est d’abord c’est d’abord se découvrir et s’accepter aimer à l’infini par Dieu. Dieu nous aime inconditionnellement, non pas parce que nous sommes aimables, mais pour que nous le devenions.

  • Feuille de semaine n°39

    Qui ne se heurte au problème du mal ? Le mal est dans le monde et dans l’Église. Pourtant, il est difficile de l’admettre. Nous voudrions un monde meilleur ou une Église sans taches ni rides. Assez volontiers, nous nous mettrions à la recherche de coupables. C’est oublier que dans notre propre cœur, ivraie et blé poussent côte à côte. Nous sommes bien incapables de démêler les mauvaises herbes du bon grain. Faut-il le faire d’ailleurs ? Jésus met en garde contre la précipitation de ceux qui voudraient s’y attaquer. Il accepte le mélange des bons et des mauvais. Il va jusqu’à provoquer le scandale en donnant ses préférences aux pécheurs. Il n’a jamais parlé d’une communauté de purs que serait l’Église. Il est patient comme son Père. Il sait que le cœur de l’homme est subtil. Les actes les meilleurs peuvent cacher une forme insidieuse d’orgueil. Et des défauts extérieurs peuvent occulter injustement de réelles qualités. Que nous sommes impatients de la conversion… des autres ! Nous ne sommes pas mandatés pour opérer un tri et exclure ceux qui, à nos yeux, ne sont pas dignes. Il faut se méfier des purs et durs. Ils ne sont que des puritains qui, sous prétexte de purification, transformeraient le champ de blé en champ de bataille, arrachant à la fois le froment et le chiendent, incapables qu’ils sont de les distinguer.

  • Feuille de semaine n°38

    Le temps des vacances est favorable au recul et à la retraite. Nous pouvons mieux nous y interroger sur nous-mêmes. Nous y avons aussi la possibilité de surtout y découvrir la prodigieuse fertilité de la Parole de Dieu quand elle a trouvé un sol hospitalier. La graine semée en terre est donc la Parole de Dieu. Elle est gonflée de vie, de bonheur, de force irrésistible. Mais encore faut-il qu’elle tombe dans une bonne terre. Quelle terre suis-je pour recevoir cette Parole ? Suis-je comme un sentier à la croûte durcie, me tenant à l’écart, indifférent à toute attente religieuse ? Ou suis-je pareil à un humus léger, superficiel qui se laisse attendrir par une lecture, un film ou une rencontre, mais qui oublie très vite la grâce donnée ? Suis-je encore comme un champ envahi par les ronces des convoitises, des amertumes, de la jalousie, et qui ne permet pas à la voix de Dieu de se faire entendre ? Et même, si je suis une bonne terre, ne puis-je pas la travailler davantage pour la préparer à recueillir la semence ? Les congés ne sont-il pas un moment propice à un sérieux bilan spirituel ?

  • Feuille de semaine n°37

    Notre Dieu est un Dieu renversant. Il se plaît à désarçonner un monde imbu de lui-même en révélant ses secrets aux petits et aux humbles. On ne creuse pas le mystère du Royaume de Dieu avec ses méninges ni à coup de fiches, mais avec son cœur et à force d ‘aimer. Jésus nous réserve d’abord une première surprise : celui à qui « le Père a tout confié », celui qui ne fait qu’un avec lui et dont il a seul une totale connaissance, n’est lui-même qu’un pauvre parmi les pauvres, un « doux et un humble ». C’est un Dieu renversé, une icône de la divinité qui bouscule de fond en comble nos représentations foncières et fausses du divin. Il est un Sauveur qui déploie sa puissance dans la faiblesse et sa force dans la douceur.

  • Feuille de semaine n°36

    Nous avons la chance d’avoir dans notre paroisse deux saint Patrons très vénérés dans l’Église et qui ont beaucoup à nous apprendre. Que pouvons-nous apprendre su la relation entre Jésus et ses apôtres ? Le Christ a fait le choix de Pierre et Paul. Il les a pris tout entier, tels qu’ils étaient, c'est-à-dire un peu "bruts de décoffrage" au départ ! Pourquoi les a-t-il choisis ? Par amour. « Pierre, m’aimes-tu vraiment ? L’Église des Apôtres, dès le départ, repose sur un amour gratuit, et non sur les compétences, ou sur la force de ceux qui la composent. Si c’était le cas, elle n’aurait pas duré longtemps ! Ensuite, Jésus leur a donné une responsabilité, une responsabilité pour annoncer la vraie foi, pour guider les premiers croyants. Quand on aime, on fait confiance. Nous pouvons tous faire mémoire de ces personnes qui, au cours de notre vie, ont su reconnaître notre vraie valeur, nos talents cachés, que nous n’aurions pas osé déployer si elles ne nous avaient pas dit : « Vas-y, n’hésite pas, c’est là que tu es attendu…» ? Pouvons-nous faire mémoire de ces personnes, et rendre grâce ?

  • Feuille de semaine n°35

    Ne craignez pas ! Jésus sait qu’il est n’est jamais confortable de parler de Dieu. Comme Jérémie, ceux qui s’engagent à sa suite, loin de connaître la sympathie et les encouragements, devront subir l’épreuve, l’incompréhension, les moqueries et même la persécution. Pourtant, il nous redit comment dominer cette crainte qui prend à chaque époque de nouveaux visages. On peut s’aventurer sur tous les sujets, les plus futiles ou les plus scabreux, avec orchestration des médias, mais gare à celui qui rappelle les exigences de l’évangile ! Oser parler de Jésus est devenu un acte de courage. Ne craignez pas les hommes, nous répète Jésus. Les hommes ne peuvent atteindre en nous que la vie terrestre, le corps. Mais aucune puissance humaine n’est capable de détruire ce qui fait notre valeur véritable, l’espérance de la vie éternelle, l’âme. Le persécuté est plus grand que son persécuteur. Le torturé est plus grand que son bourreau. L’assassiné est plus grand que son meurtrier. Être « une âme plus forte », voilà qui compte… Soyez sans crainte ! Vous valez bien plus que tous les moineaux du monde. »

  • Feuille de semaine n°34

    La moisson est abondante et les ouvriers sont si peu nombreux… Voilà une phrase de l’évangile qui reste d’actualité, en ces temps où non seulement les prêtres, mais aussi les laïcs engagés, se font rares. Le Seigneur continue à lancer son appel à se mettre au service des hommes. Les foules sont toujours abattues et lassees comme des brebis sans berger. Alors, que faire ? Adopter l’attitude de Jésus. Tout est dans le regard et dans le cœur. Comme Jésus, il nous faut d’abord voir l’immense peuple des humains labouré par la souffrance, épuisé et découragé par mille et une formes d’oppression, des victimes de guerre... Comme Jésus, il faut accueillir avec compassion tous ces affamés du corps et de l’esprit.

  • Feuille de semaine n°33

    Dieu nous aime. Il vient nous arracher à l’angoisse de la solitude. Non, nous sommes pas faits pour disparaître un jour de poussière et de cendre. Nous sommes faits pour épouser Dieu, pour partager le banquet de la Trinité. Et quel est le désir le plus intense de celui qui aime, sinon de se rendre proche ? Quel est son vœu le plus brûlant, sinon de s’unir à l’aimé ? S’il serait bien astucieux celui qui empêcherait le prin L’Eucharistie est une ruse d’amoureux. Elle est Dieu qui se met à la portée de notre affection. « Prenez et mangez en tous ». Le Christ se donne dans l’intimité inouïe de la nourriture. « Voici mon corps livré… pour toi ! Voici mon sang versé … pour toi ! » Pour que tu sois vivant. Pour que tu ne doutes jamais plus que Dieu t’aime. Il se fait plus doux et plus humble que le nouveau-né, plus tendre que la maman qui a peur de « casser » son bébé en le serrant trop fort contre elle. Il se fait discret et nourrissant comme un morceau de pain, une gorgée de vin.

  • Feuille de semaine n°32

    La grande révolution qu’apporte Jésus de Nazareth, c’est qu’il appelle Dieu non plus « Seigneur » ou « maître », mais bien « Père ». Désormais aucune forme d’esclavage n’est justifiée, aucune forme d’attitude servile et craintive non plus, car pour Dieu les hommes et les femmes ne sont pas des esclaves, ni des serviteurs et des servantes, mais des fils et des filles. Mais il n’a pas suffi à Dieu d’être Père. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique ». Il a voulu aussi être frère. En s’incarnant, en se faisant « Fils de l’Homme », il s’est fait notre frère. Il a partagé avec nous cette expérience de sa relation filiale avec Dieu. Il nous a dit que Dieu est son Père, que Lui et son Père sont unis par un mystère d'amour qu'il appelle l'Esprit et que, finalement, son Père et Lui sont Un. Et chose merveilleuse pour nous tous, c'est que nous sommes invités à entrer dans cette relation, dans cette danse trinitaire.