Prochaines messes

  • Hipsheim - Messe de semaine
    mar 07 mai 2024  9h30 - 10h30

  • Hipsheim - Ascension du Seigneur Messe Anticipée
    mer 08 mai 2024  18h30 - 19h30

  • Hindisheim - Messe de la solennité
    jeu 09 mai 2024  9h00 - 10h00

  • Nordhouse - Messe de la solennité 1e Communion
    jeu 09 mai 2024  10h30 - 11h30

  • Nordhouse - Maiaandacht et Messe de semaine
    ven 10 mai 2024  18h00 - 19h00

Feuilles de semaine

  • Feuille de semaine n°20

    Jésus a été fidèle jusqu’à la mort, fidèle à son amour infini pour le Père, fidèle à son amour infini pour les hommes. Par sa Passion acceptée librement, Jésus vient briser le dynamisme de mort qui est en l’homme, le dynamisme du péché. Face à ce déferlement du mal, face à cette spirale de violence, Jésus reste celui qui aime et aimera jusqu’au bout. Jésus reste celui qui pose sur l’homme, même du haut de la Croix, un regard d’amour. La couleur rouge des ornements liturgiques nous rappelle l’humiliation vécue par Jésus sous les coups de la soldatesque. Mais elle nous rappelle aussi que cette humiliation est prophétique : à cet instant de sa Passion, Celui qui sera crucifié est revêtu par dérision du manteau de la pourpre royale. Mais c’est un roi qui règne en se faisant serviteur. Un roi peu ordinaire qui permet aux autres d’exister, qui veut les faire exister. Sa toute-puissance est une puissance d’amour qui vient briser la spirale de la haine et de la violence. Il nous faut à notre tour entrer dans cette logique de l’amour des autres qui sont mes frères.

  • Feuille de semaine n°19

    Voici donc la troisième et dernière catéchèse sur le baptême, avant que ne s'ouvre la semaine sainte. Baptême veut dire « plongée » ... pas seulement dans la cuve baptismale, mais plongée dans la mort et la Résurrection de Jésus. La résurrection de Lazare est, dans le quatrième évangile, le septième et le dernier signe de Jésus, et il se situe six jours avant la Pâque... préfigurant en Lazare ce qui va arriver à Jésus. Car c'est de Jésus, plus que de Lazare, qu'il est question ici !

  • Feuille de semaine n°18

    Nous sommes au deuxième évangile baptismal : Après le symbole de l’eau, dimanche dernier, voici celui de la lumière. Ainsi, Jésus dit de lui-même qu’il est la lumière du monde. Tout le récit qui précède cette parole, rapporte comment un aveugle de naissance guéri par la parole de Jésus accède à la lumière de la foi, et comment cette guérison suscite l’aveuglement de son entourage. Guérir les yeux est une chose. Guérir le regard en est une autre. Nos yeux nous permettent de voir le monde, les personnes, les événements. Notre regard est fait de préjugés, au point qu’il nous arrive de regarder les gens et les choses avec un œil mauvais.

  • Feuille de semaine n°17

    Les Juifs détestaient les Samaritains qui étaient pour eux un peuple d’hérétiques impurs qui ne fréquentaient pas le temple de Jérusalem. La religion juive, fascinée comme beaucoup d'autres religions par la sexualité et le sang, considérait aussi les femmes comme impures. L’attitude de Jésus ne pouvait qu’apparaître scandaleuse, puisqu’il aborde une femme impure à un triple titre : elle est samaritaine, elle est femme et elle est de mœurs légères. Les maris, vrais ou faux, se succèdent chez elle… Avec son extraordinaire liberté, Jésus renverse cette triple barrière. Et déjà nous pouvons en tirer une conclusion pratique : nul n’est trop loin pour Dieu.

  • Feuille de semaine n°15

    Comment mener son existence pour la réussir ? Comment en découvrir le sens ? Comment, finalement, vaincre la mort ? Ces questions redoutables, toutes les civilisations se les posent depuis des millénaires. L’homme de tous les temps, l’Adam de tous les siècles, est toujours tenté par l’autosuffisance pour gérer son existence, organiser le monde et construire son bonheur selon ses plans. Il s’y connaît en paradis terrestre, mais ne réussit souvent qu’à bâtir diverses variantes d’enfers...

  • Feuille de semaine n°14

    L’évangile d’aujourd’hui poursuit l’énumération d’autres exemples concrets par lesquels Jésus nous invite à passer d’une morale du permis et du défendu à une morale de liberté fondée sur l’amour. Et contrairement à ce qu’on pourrait peut-être penser, c’est bien plus exigeant d’être renvoyé à sa responsabilité et à sa conscience. Jésus, sans supprimer les observances de la torah, veut en retrouver le sens libérateur. « Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » De même quand il est interrogé pour savoir qui est le prochain : le lévite et le prêtre voyant le blessé respectent l’interprétation légaliste de la Loi en évitant de le toucher de peur d’encourir une impureté rituelle. Ils sont en règle. Le samaritain, qui ne s’embarrasse pas de ce formalisme, voit ce qu’il est bien de faire et s’occupe du blessé. Va et fais de même !

  • Feuille de semaine n°13

    Jésus nous offre un chemin de résurrection, un chemin de divinisation Nous avons à devenir et à agir comme lui, Jésus, qui accomplit les Écritures. Et comment le fait-il ? « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » - « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

  • Feuille de semaine n°12

    Habituellement on ne remarque pas qu’il y a du sel dans la soupe, pas plus qu’on n'est souvent attentif à la lumière. C’est le manque d’assaisonnement ou la panne d’électricité qui nous fait apprécier le sel ou la lumière… Ainsi en est-il de beaucoup de vies qui nous entourent. Habituellement on ne les remarque pas. Elles sont discrètes. C’est l’Esprit Saint qui habite au fond de nos cœurs qui nous donne de reconnaître la lumière de Dieu qui éclaire le visage de nos frères.

  • Feuille de semaine n°11

    Les valeurs de notre société exaltent la force, la puissance, l'énergie. Il s'agit de s'imposer, de se présenter face à l'autre, de lui en imposer. Et voilà que l'évangile, aujourd'hui, vante les petits, les faibles, les humbles, ceux qui n'ont rien et ceux qui ne sont rien. Il y a quelque chose en nous qui se hérisse, quand on nous dit « Heureux les pauvres, ceux qui pleurent ». Alors, faut-il pleurer pour être heureux ? Faut-il connaître le malheur pour être heureux ? Que veut dire ce paradoxe de l'évangile? Le message des Béatitudes reflète avant tout la personnalité de Jésus. Au lieu de dire : "Heureux les pauvres de cœurs, les doux..." on peut dire, parlant du Christ : "Heureux LE pauvre de cœur, LE doux..."