Prochaines messes

  • Nordhouse - Messe de Semaine St. Florent Premier vendredi
    ven 07 novembre 2025  18h00 - 19h00

  • Ichtratzheim - Messe anticipée du Dimanche
    sam 08 novembre 2025  18h30 - 19h30

  • Limersheim - Messe du Dimanche Dédicace de la Basilique du Latran
    dim 09 novembre 2025  9h00 - 10h00

  • Nordhouse - Messe du Dimanche - Membres défunts des arboriculteurs Nordhouse/Hipsheim
    dim 09 novembre 2025  10h30 - 11h30

  • Hipsheim - Messe de Semaine Armistice St. Martin de Tours
    mar 11 novembre 2025  10h00 - 11h00

Auteur/autrice : Frédéric SCHNEIDER

  • Feuille de semaine n°84

    Cet admirable passage de saint Jean est un hymne à l’amour. Les mots « aimer », « amour », « ami », se répètent 11 fois. On ne peut pas ne pas être frappé par le mouvement de « danse intérieure » qui vibre dans cette page. Une cascade descend de Dieu, en vagues ondulantes, puis remonte vers sa source, dans un climat de joie. Tout commence, pour Jésus, dans le secret de Dieu, dans l’abîme invisible qui est la « source » de tout. Laissons tomber ces mots comme des gouttes de jubilation dans une vasque de silence et de pur cristal. En Dieu Unique, il n’est pas de solitude ni de tristesse, mais la joie d’un amour vécu entre trois « personnes » disent les Latins, en trois « hypostases » disent les Byzantins, qui ne cessent de s’aimer : Dieu est amour. Le Père aime le Fils dans l'Esprit, Le Fils aime le Père par l'Esprit. Ce mystère d’amour est devenu un jour repérable, visible et sensible. En Jésus de Nazareth, il a fait battre un cœur d’homme : « Le Père m’a aimé... » Et voici que dans cet homme Jésus, le mouvement d’amour commence à se répandre sur l’humanité. Mais n’oublions pas que le « je vous aime » de Jésus a pris la forme d’une Passion, une grande passion d’amour fou et infini : « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à l’extrême »... (Jean 13,1)

  • Edito Mai 2024

    Chers paroissiens, Depuis 1856, le mois de juin est consacré au Sacré-Cœur de Jésus. Le vendredi après la célébration du Saint-Sacrement, l’Église célèbre le Sacré-Cœur de Jésus. En contemplant le…

  • Bulletin paroissial n°53 – du 1er Mai au 30 Juin 2024

    Télécharger le bulletin au format pdf : Bulletin paroissial n°53 – du 1er Mai au 30 Juin 2024 Agenda

  • Feuille de semaine n°83

    Pour produire du fruit, La vigne demande au vigneron beaucoup de soins et un entretien permanent, tout au long de l'année. C'est vraiment une histoire d'amour ! Laissée à elle-même, la vigne dégénère en très peu de temps. Je suis la vigne, dit Jésus. Il est le cep et ses disciples sont les sarments. Le Père est le vigneron. La leçon principale de ce passage de saint Jean, c’est que Jésus et les siens sont uns. Ils demeurent l’un dans l’autre. Jésus demeure en nous comme nous demeurons en lui. Plus le disciple est attaché au Christ, plus il l’aime. Plus il s’applique à écouter ses paroles et à les mettre en pratique, plus il donnera du fruit. Il n’est pas surpris de traverser des épreuves, de subir des attaques : elles sont comme autant de coups de sécateur du Père-vigneron qui l’émonde pour lui permettre de donner davantage de fruits.
 L’image de la vigne indique que l'action même du Christ qui passe dans celle du croyant. Etre croyant, c'est accepter de se laisser agir par Lui et de le laisser agir par nous. Le sarment que nous sommes n'est rien sans le cep qu’est le Christ, mais le cep produit du fruit dans le sarment.

  • Feuille de semaine n°82

    Le passage de l’Evangile de ce dimanche souligne quelques caractéristiques de Jésus bon pasteur. La première concerne la connaissance mutuelle entre la brebis et le berger : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent ». Dans l’Israël ancien, les brebis sont élevées essentiellement pour la laine et le lait. Celles-ci demeuraient par conséquent pendant de longues années en compagnie du berger qui finissait par connaître le caractère de chacune et par leur donner un nom affectueux. Ce que veut dire Jésus à travers ces images est clair. Il connaît ses disciples (et, en tant que Dieu, tous les hommes), il les connaît par « leurs noms », ce qui, pour la Bible, signifie dans leur moi le plus intime. Il les aime d’un amour personnel qui atteint chacun comme s’il était le seul à exister devant lui. Le Christ ne sait compter que jusqu’à un : et ce « un » c’est chacun de nous.
L’évangile d’aujourd’hui nous dit une autre chose du bon pasteur. Il donne sa vie pour les brebis et personne ne pourra les lui enlever. Cela explique la raison pour laquelle la liturgie nous propose l’Evangile du bon pasteur pendant le temps pascal : A Pâques, le Christ a montré qu’il était le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis.
La réponse des brebis tient dans les quatre verbes que nous retrouvons dans l’évangile de ce jour : Écouter, non pas d'une oreille distraite la rumeur du jour et la laisser en surface sans qu'elle pénètre notre vie, mais écouter celui qui donne sens à nos vies.

  • Feuille de semaine n°76

    Jésus a été fidèle jusqu’à la mort, fidèle à son amour infini pour le Père, fidèle à son amour infini pour les hommes. Par sa Passion acceptée librement, Jésus vient briser le dynamisme de mort qui est en l’homme, le dynamisme du péché. Face à ce déferlement du mal, face à cette spirale de violence, Jésus reste celui qui aime et aimera jusqu’au bout. Jésus reste celui qui pose sur l’homme, même du haut de la Croix, un regard d’amour. La couleur rouge des ornements liturgiques nous rappelle l’humiliation vécue par Jésus sous les coups de la soldatesque. Mais elle nous rappelle aussi que cette humiliation est prophétique :à cet instant de sa Passion, Celui qui sera crucifié est revêtu par dérision du manteau de la pourpre royale. Mais c’est un roi qui règne en se faisant serviteur. Un roi peu ordinaire qui permet aux autres d’exister, qui veut les faire exister. Sa toute puissance est une puissance d’amour qui vient briser la spirale de la haine et de la violence. Il nous faut à notre tour entrer dans cette logique de l’amour des autres qui sont mes frères.

  • Bulletin paroissial n°52 – du 1er Mars au 30 Avril 2024

    Télécharger le bulletin au format pdf : Bulletin paroissial n°52 – du 1er Mars au 30 Avril 2024 Agenda

  • Edito Mars 2024

    Chers paroissiens, A la fin de ce mois de mars, nous allons vivre, comme chaque année, ce « drame sacré » de la pâque du Christ. La lumière et la joie de…

  • Feuille de semaine n°75

    Notre époque est marquée, plus que toute autre, par le refus et la peur panique de la souffrance, qu’elle soit physique ou psychique, affective ou morale. Le culte de l’individualisme qui marque la post modernité nous la rend totalement insupportable. Pourtant, iIl faut que meure notre « ego » si souvent exalté aujourd'hui dans notre société pour que le vrai « soi », celui qui s'épanouit dans le don de soi à l'autre, puisse s'épanouir et porter du fruit. « Perdre sa vie pour l'autre, c'est la garder pour la vie éternelle. » Attention : être Chrétien ne signifie pas l’exaltation de la souffrance et de la mort. Bien au contraire, c’est parce que Dieu désire que nous soyons des êtres vivants, que la douleur et la mort ne trouvent aucune justification, aucune explication dans l’Evangile. Jésus ne vient pas expliquer la souffrance, il vient selon l’heureuse formule de Paul Claudel « la remplir de sa présence. ».

  • Feuille de semaine n°74

    En ce dimanche Laetare, nous sommes entraînés dans une méditation devant la croix. La croix nous révèle le visage et le cœur de Dieu, le Dieu de Jésus Christ, le Dieu qui n’est qu’Amour. L’amour s’est fait chair dans le sein de la jeune fille de Nazareth. L’amour est devenu l’un de nous dans une vie semblable à la nôtre, avec seulement plus de risques, plus d’épreuves, plus d’obscurité. L’amour s’est fait bouchée de pain et gorgée de vin afin que nous ne fassions qu’un seul corps avec lui. L’amour s’est laissé clouer sur une croix. Il n’est pas une page de l’évangile qui ne trahisse cet amour bouleversant de Dieu pour nous. « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique ». Que nous restons lents à croire à tant d’amour ! Qui donc est Père comme Dieu ? Finirons-nous par nous écrouler entre ses deux bras ? Par baisser la garde ? « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ».