Prochaines messes

  • Hipsheim - Messe de Semaine ND de Fatima
    mar 13 mai 2025  9h30 - 10h30

  • Limersheim - Messe de Semaine St. Matthias, Ap
    mer 14 mai 2025  9h30 - 10h30

  • Hindisheim - Maiaandacht, Messe de Semaine
    jeu 15 mai 2025  18h00 - 19h00

  • Nordhouse - Maiaandacht, Messe de Semaine
    ven 16 mai 2025  18h00 - 19h00

  • Limersheim - Messe anticipée du Dimanche
    sam 17 mai 2025  18h30 - 19h30

Auteur/autrice : Frédéric SCHNEIDER

  • Bulletin paroissial n° 51 – du 7 janvier au 3 mars 2024

    Télécharger le bulletin au format pdf : Bulletin paroissial n° 51 – du 7 janvier au 3 mars 2024 Agenda

  • Edito Janvier 2024

    “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi…

  • Feuille de semaine n°65

    Sommes-nous des chercheurs de Dieu ? Rechercher Dieu ne met pas en cause la foi, la confiance qui nous habite, mais c’est prendre conscience qu’il est toujours au-delà de nos prises. Nous n’aurons jamais fini de le découvrir. Mais lorsque nous parlons de lui, nous ne pouvons le faire qu’en passant par des représentations humaines, nécessairement éloignées de la réalité de Dieu. C'est ce qu'écrit au 4 e siècle saint Grégoire de Naziance dans une prière justement célèbre : « O toi l'au-delà de tout N'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? Quel hymne te dira, quel langage ? Aucun mot ne t'exprime. A quoi s'attachera-t-il ? Tu dépasses toute intelligence. …Tout ce qui est te prie, et vers toi tout être qui pense ton univers fait monter une hymne de silence. … De tous les êtres tu es la fin; tu es tout être, et tu n'en es aucun. Tu n'es pas un seul être; tu n'es pas leur ensemble ; tu as tous les noms et comment te nommerais je, toi qu'on ne peut nommer ? … Prends pitié, 0 toi l'au-delà de tout n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? »

  • Feuille de semaine n°64 (31/12/2023)

    Avec Jésus la famille prend un sens tout à fait nouveau. Elle n'est plus, pour chacun des membres qui lui appartiennent, le cœur du monde, auquel tout doit être rapporté et rattaché. Elle est éclatée. Elle est le lieu dont on sort pour entrer dans le monde -un lieu de passage et d'entrée progressive à l'univers. C'est le glaive qui sépare le cœur de Marie en deux. Son cœur sera divisé entre le Fils qu'elle perd lorsqu'il lui échappe, au Temple, à l'âge de douze ans, lorsqu'il la quitte vers l'âge de trente ans, alors qu'elle est sans doute déjà veuve, et finalement lorsqu'il se fait crucifier. Ce cœur divisé est tout de suite ressoudé dans l'amour universel qu'elle partage avec son fils. De la Sainte Famille on sait peu de choses sinon qu'elle était pauvre. Joseph était un simple ouvrier. Lorsqu'ils présentent leur fils au Temple, ils présentent non pas l'agneau des riches mais les tourterelles des pauvres. Et cette famille modeste éclatera rapidement, dans le sens le plus positif du mot éclater - comme une fleur éclate en ouvrant ses pétales, pour s'ouvrir à la grande famille des disciples de Jésus, à la grande famille des nations.

  • Feuille de semaine n°64

    Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens." Au lendemain de Noël, l’Église dans sa sagesse, nous fait célébrer Saint Étienne, le premier des martyrs. Ainsi, nous réalisons mieux que Jésus naît dans un monde violent, et qu’il vient pour nous délivrer de toute violence. Dans le Don de l’Esprit Saint, Étienne, revêtus de la force de Jésus, tient tête avec douceur à la violence de ses adversaires. L’identification de sa vie avec celle de Jésus est manifeste : "Père, entre tes mains je remets mon esprit", disait Jésus. Étienne dira : "Jésus, je remets mon esprit entre tes mains." Il va ainsi retourner vers le Père. Dans son Amour incroyable, Dieu nous rejoint au plus intime de nous-mêmes, dans notre humanité, il nous redonne notre origine et notre finalité.

  • Feuille de semaine n°63 jour

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »

  • Feuille de semaine n°63 Nuit

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »

  • Feuille de semaine n°62

    Le récit que Saint Luc nous a finement brossé est tout entier composé à partir de réminiscences bibliques, comme la phrase sublime de l'annonciation à Sara et Abraham : «Y a-t-il rien de trop merveilleux pour le Seigneur ? » (Genèse 18, 14) ou le cri de joie d'Anne à la conception de Samuel : « Mon cœur exulte dans le Seigneur » (1 Samuel 2, 1). Comment l'évangéliste pouvait-il traduire en mots l'expérience unique de la Parole de Dieu faite chair et accueillie par Marie, sinon en puisant dans le vocabulaire et les images de l'Ancien Testament. Ainsi, deux annonces de naissance sont mises en parallèle : celle de Jean Baptiste à Jérusalem et celle de Jésus à Nazareth ; la première dans le Temple prestigieux, la deuxième dans une bourgade perdue ; l'une à un prêtre qui n'y croit pas, l'autre à une jeune fille qui ouvre tout son être à Dieu et à la vie…

  • Feuille de semaine n°61

    La tapisserie de la liturgie de ce dimanche est parcourue par un fin fil d’or : celui de la joie. Un fil ténu, mais qui éclaire d'un discret éclat la nuit de notre vie. La joie n’est pas le plaisir, ni le bien-être du consommateur. C'est la joie d’Isaïe, de Jean-Baptiste, de Paul et de la Vierge Marie. Selon l'opinion courante, la joie serait le sentiment d'être rassasié, d'être en possession de ce que l'on voulait. Dès qu’on peut se procurer et jouir de ce que l’on convoite, on éprouve du plaisir. Mais, nous l’avons déjà tous remarqué, ce plaisir est très passager et nous laisse foncièrement insatisfait. Là ne réside pas la joie. La joie véritable vient de la rencontre de l’Autre, des autres. Elle pétille nous dit Isaïe lorsque cet Autre « m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux » (1ère lecture). Elle éclate en chant et en danse dans le Magnificat de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ! » Elle est le fruit de la rencontre de Dieu dans la prière, ajoute saint Paul : « Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c'est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus » (2e lecture).

  • Feuille de semaine n°60

    Veillez ! A quatre reprises, l’exhortation est répétée dans l’évangile d’aujourd’hui. « Ah ! Si tu déchirais les cieux ! », disait Isaïe, tandis que saint Paul renchérit en parlant de « tenir solidement jusqu’au bout. » Le ton de cet Avent qui commence est donc bien donné par les lectures. Dieu nous semble parfois absent, comme cet homme de la parabole qui est parti en voyage. Dieu est le « Tout-Autre » qui nous laisse apparemment seuls, non pas tant dans le malheur, mais devant notre responsabilité d’être libres et adultes. Dans nos familles, dans nos métiers, dans la cité et dans l’Église. Mais s’il parle de l’absence, Jésus parle plus encore de sa venue. Nous marchons vers cette rencontre. Celle de la fin du temps, mais celle aussi de l’AUJOURD’HUI, où Dieu ne cesse de venir à nous… « mais c’est de nuit »...