Prochaines messes
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Hipsheim - Messe de Semaine ND de Fatima
mar 13 mai 2025 9h30 - 10h30
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Limersheim - Messe de Semaine St. Matthias, Ap
mer 14 mai 2025 9h30 - 10h30
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Hindisheim - Maiaandacht, Messe de Semaine
jeu 15 mai 2025 18h00 - 19h00
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Nordhouse - Maiaandacht, Messe de Semaine
ven 16 mai 2025 18h00 - 19h00
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Limersheim - Messe anticipée du Dimanche
sam 17 mai 2025 18h30 - 19h30
Auteur/autrice : Frédéric SCHNEIDER
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Demande d’intention de messe
Si vous désirez faire publier une intention de messe (aussi bien pour les défunts que pour d’autres intentions de prière), envoyez un mail en précisant la date souhaitée et l’intention…
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Feuille de semaine n°52
Voici une parabole dont la finale risque de nous heurter. Que tous soient invités, les mauvais et les bons, n'est déjà pas si simple à accepter, mais qu'un bonhomme, invité à l'improviste, soit rejeté et condamné, pour n'avoir point sur lui le vêtement de noce, voilà qui nous paraît tout à fait injuste. Ce le serait s'il fallait prendre tous les détails de cette histoire à la lettre. En fait, Matthieu a ajouté cette finale pour mettre en garde les tricheurs, ceux qui prennent prétexte de la grâce de Dieu pour se conduire sans nul égard pour tant d'amour et de largesse. Sans même rendre grâce... Sans désir effectif de conversion, sans un certain appétit de Dieu… Le vêtement des noces ne serait-il pas simplement l'action de grâce ? Rendre grâce, c'est plus que dire merci... C'est ne faire qu'un avec la grâce, se laisser envahir par le don de l'amour. Nous sommes invités au banquet de l'Agneau, sans aucun droit de notre part. Par le baptême, nous sommes revêtus de la gloire du Christ, nous sommes devenus un seul être avec lui, car nous sommes son corps. Vivre de lui est comme un vêtement de fête. Nous ne demandons pas à quoi nous sommes tenus. Aux noces du Seigneur, nous sommes tout à la fois les invités et l'épousée, l'unique et l'élue : comment ne pas déborder d'action de grâce ? Et comment ne pas vivre sans irradier de grâce et d'un trop plein d'amour ?
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Feuille de semaine n°51
Ezéchiel, Paul et Jésus s'entendent aujourd'hui pour nous dire que les jeux ne sont jamais faits d'avance. Quel que soit notre passé, si lourdes soient nos fautes, tout est toujours possible. L'évangile commence comme la parabole de l'enfant prodigue : « Un homme avait deux fils ». Les deux fils, dans la pensée de Jésus, représente une seule et même personne. A certains moments, nous sommes le premier fils, celui qui commence par dire «non», puis va travailler à la vigne du père. Jésus est celui qui n'enferme jamais personne dans son passé. Dans nos difficultés actuelles, il voit l'homme nouveau qui difficilement va, peut-être, en naître. Pour Dieu, il n'y a pas de bons définitifs ni des mauvais définitifs. Il y a des hommes et de femmes en marche, qui avancent … ou qui reculent. Nous collons si aisément des étiquettes aux autres. Nous ne croyons guère à la sincérité de celui qui semble se convertir et nous imaginons mal des gens honnêtes se dévoyer. Non, pour Dieu, tout reste possible. Retenons cette première pointe, pleine d'espérance. Ceux qui répondent non à leur Père du ciel, et je suis de ceux-là à certaines heures, peuvent se convertir, dire «non» et obéir quand même.
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Feuille de semaine n°50
Que penser d'une entreprise où ceux qui travailleraient à temps partiel gagneraient autant que ceux qui seraient occupés à plein temps ? Et que dire d'un tour de France où la lanterne rouge ne recevrait pas moins que le maillot jaune ? Ce serait un monde à l'envers ! C'est pourtant la conclusion qu'on pourrait, à première vue, tirer de cette petite histoire. Mais de quoi s'agit-il ? Le patron, personnage central de la parabole, adopte une double conduite. Il observe la justice à l'égard des premiers embauchés en leur promettant un denier, une pièce d'argent, ce qui est un juste salaire pour une journée de travail. Le premier devoir, c'est d'être juste. Sans justice, rien de solide et de vrai ne peut être construit. Aux hommes qu'il a recrutés pour sa vigne, le propriétaire a versé une rétribution tout à fait correcte. Mais tout devient étonnant lorsque nous le voyons remettre aux derniers une somme dont la part de salaire est faible. Le reste, la plus grande part, c'est du don pur et simple, de la générosité, de la bonté.
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Inscriptions à la catéchèse paroissiale
Les inscriptions à la catéchèse paroissiale sont ouvertes. Si vous souhaitez inscrire votre enfant aux sacrements du pardon et la première des communions, merci de compléter le formulaire : Inscription…
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Feuille de semaine n°49
Rancœur et colère : nous voici en terre hélas bien familière. La rancune est une plante bien enracinée dont les fruits sont la colère et la vengeance. Cette rage de faire payer au centuple l'offense ou le tort, parfois imaginaire d'ailleurs, habite notre coeur. Pour un problème de clôture, c'est la tension. Un arbre coupé suffit à ruiner des années d'amitié. Des affaires d'héritage transforment un deuil familial en affrontements destructeurs. « Il est des choses qui sont impardonnables et qu'on n'oubliera pas », disent les gens. Ces haines sont suicidaires. C'est donc pure sagesse et c'est pure logique : si on demande à Dieu le pardon de ses péchés, il faut, en retour, agir de même à l'égard de ses frères. C'est aussi, tout simplement une exigence de survie. Si l'humanité s'enfonce dans la spirale de la violence, des représailles et des contre-représailles, elle se retrouve très vite devant une impasse. Tant que nous subissons le mal, il n'entre pas en nous. Mais si nous le perpétrons en riposte, alors nous le laissons nous atteindre. C'est tout aussi vrai dans notre vie privée. Celui qui persiste dans le refus du pardon devient malade.
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Edito septembre 2023
Chers paroissiens, Un an déjà! Un an que je suis parmi vous et je voudrais vous remercier pour l’excellent accueil que vous m’avez réservé. Beaucoup de personnes se sont déjà…
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Saint-Ludan à Hipsheim, fête du patrimoine : 300 ans de patrimoine et l’orgue
En 1723 , l’abbé Winterer a mobilisé ses communautés et les décimateurs pour reconstruire la NEF de l’église, connue sous le nom de Saint-Ludan, à Hipsheim. En 2023 un relevage…
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Bulletin paroissial n°49 – du 1 septembre au 5 novembre 2023
Télécharger le bulletin au format pdf : Bulletin paroissial n°49 – du 1 septembre au 5 novembre 2023 Agenda
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Feuille de semaine n°47
« Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant !» Dix sur dix pour la qualité de la formule. « Dieu t'en garde… cela ne t'arrivera pas !» Zéro pour le commentaire, avec blâme et mise en garde ! Mais si Jésus rabroue Pierre, il ne le repousse pas, comme il le fit avec Satan au désert. Il lui demande d'aller derrière lui, en vrai disciple. La tête et le cœur ne suffisent pas pour être vraiment le disciple de Jésus. Il faut encore l'accepter tel qu'il est et non pas tel que nous voudrions qu'il soit. Oui, nous croyons, mais c'est souvent en notre conception personnelle du Messie que nous croyons. Il y a là une conversion à vivre, un avant et un après. Dans un premier temps, nous sommes disposés à faire des œuvres pour Dieu, à nous donner beaucoup de mal pour lui, à travailler pour sa gloire… mais quand même aussi pour la nôtre. Nous sommes comme Pierre, qui tire Jésus par la manche en lui disant : « Cesse de déprimer, allons, tu es le messie annoncé, le Fils du Dieu vivant ! Tout le monde va t'accueillir et tu vas voler de succès en succès. » Nous voulons en quelque sorte dicter à Dieu sa conduite : cela a quelque chose de satanique… Et puis vient le jour où nous changeons enfin le fusil d'épaule. Nous abandonnons nos beaux plans, pour épouser ce que Dieu veut vraiment. Nous ne faisons plus des œuvres pour Dieu, mais nous consentons à l'œuvre que Dieu veut faire à travers nous.