Prochaines messes

  • Nordhouse - Messe anticipée du Dimanche
    sam 21 décembre 2024  18h30 - 19h30

  • Hindisheim - Messe du Dimanche 4e Avent
    dim 22 décembre 2024  9h00 - 10h00

  • Hipsheim - Messe du Dimanche
    dim 22 décembre 2024  10h30 - 11h30

  • Nordhouse - Messe avec les Familles
    mar 24 décembre 2024  18h30 - 19h30

  • Hindisheim - Messe de Minuit
    mer 25 décembre 2024  0h00 - 1h00

Feuilles de semaine

  • Feuille de semaine n°37

    Notre Dieu est un Dieu renversant. Il se plaît à désarçonner un monde imbu de lui-même en révélant ses secrets aux petits et aux humbles. On ne creuse pas le mystère du Royaume de Dieu avec ses méninges ni à coup de fiches, mais avec son cœur et à force d ‘aimer. Jésus nous réserve d’abord une première surprise : celui à qui « le Père a tout confié », celui qui ne fait qu’un avec lui et dont il a seul une totale connaissance, n’est lui-même qu’un pauvre parmi les pauvres, un « doux et un humble ». C’est un Dieu renversé, une icône de la divinité qui bouscule de fond en comble nos représentations foncières et fausses du divin. Il est un Sauveur qui déploie sa puissance dans la faiblesse et sa force dans la douceur.

  • Feuille de semaine n°36

    Nous avons la chance d’avoir dans notre paroisse deux saint Patrons très vénérés dans l’Église et qui ont beaucoup à nous apprendre. Que pouvons-nous apprendre su la relation entre Jésus et ses apôtres ? Le Christ a fait le choix de Pierre et Paul. Il les a pris tout entier, tels qu’ils étaient, c'est-à-dire un peu "bruts de décoffrage" au départ ! Pourquoi les a-t-il choisis ? Par amour. « Pierre, m’aimes-tu vraiment ? L’Église des Apôtres, dès le départ, repose sur un amour gratuit, et non sur les compétences, ou sur la force de ceux qui la composent. Si c’était le cas, elle n’aurait pas duré longtemps ! Ensuite, Jésus leur a donné une responsabilité, une responsabilité pour annoncer la vraie foi, pour guider les premiers croyants. Quand on aime, on fait confiance. Nous pouvons tous faire mémoire de ces personnes qui, au cours de notre vie, ont su reconnaître notre vraie valeur, nos talents cachés, que nous n’aurions pas osé déployer si elles ne nous avaient pas dit : « Vas-y, n’hésite pas, c’est là que tu es attendu…» ? Pouvons-nous faire mémoire de ces personnes, et rendre grâce ?

  • Feuille de semaine n°35

    Ne craignez pas ! Jésus sait qu’il est n’est jamais confortable de parler de Dieu. Comme Jérémie, ceux qui s’engagent à sa suite, loin de connaître la sympathie et les encouragements, devront subir l’épreuve, l’incompréhension, les moqueries et même la persécution. Pourtant, il nous redit comment dominer cette crainte qui prend à chaque époque de nouveaux visages. On peut s’aventurer sur tous les sujets, les plus futiles ou les plus scabreux, avec orchestration des médias, mais gare à celui qui rappelle les exigences de l’évangile ! Oser parler de Jésus est devenu un acte de courage. Ne craignez pas les hommes, nous répète Jésus. Les hommes ne peuvent atteindre en nous que la vie terrestre, le corps. Mais aucune puissance humaine n’est capable de détruire ce qui fait notre valeur véritable, l’espérance de la vie éternelle, l’âme. Le persécuté est plus grand que son persécuteur. Le torturé est plus grand que son bourreau. L’assassiné est plus grand que son meurtrier. Être « une âme plus forte », voilà qui compte… Soyez sans crainte ! Vous valez bien plus que tous les moineaux du monde. »

  • Feuille de semaine n°34

    La moisson est abondante et les ouvriers sont si peu nombreux… Voilà une phrase de l’évangile qui reste d’actualité, en ces temps où non seulement les prêtres, mais aussi les laïcs engagés, se font rares. Le Seigneur continue à lancer son appel à se mettre au service des hommes. Les foules sont toujours abattues et lassees comme des brebis sans berger. Alors, que faire ? Adopter l’attitude de Jésus. Tout est dans le regard et dans le cœur. Comme Jésus, il nous faut d’abord voir l’immense peuple des humains labouré par la souffrance, épuisé et découragé par mille et une formes d’oppression, des victimes de guerre... Comme Jésus, il faut accueillir avec compassion tous ces affamés du corps et de l’esprit.

  • Feuille de semaine n°33

    Dieu nous aime. Il vient nous arracher à l’angoisse de la solitude. Non, nous sommes pas faits pour disparaître un jour de poussière et de cendre. Nous sommes faits pour épouser Dieu, pour partager le banquet de la Trinité. Et quel est le désir le plus intense de celui qui aime, sinon de se rendre proche ? Quel est son vœu le plus brûlant, sinon de s’unir à l’aimé ? S’il serait bien astucieux celui qui empêcherait le prin L’Eucharistie est une ruse d’amoureux. Elle est Dieu qui se met à la portée de notre affection. « Prenez et mangez en tous ». Le Christ se donne dans l’intimité inouïe de la nourriture. « Voici mon corps livré… pour toi ! Voici mon sang versé … pour toi ! » Pour que tu sois vivant. Pour que tu ne doutes jamais plus que Dieu t’aime. Il se fait plus doux et plus humble que le nouveau-né, plus tendre que la maman qui a peur de « casser » son bébé en le serrant trop fort contre elle. Il se fait discret et nourrissant comme un morceau de pain, une gorgée de vin.

  • Feuille de semaine n°32

    La grande révolution qu’apporte Jésus de Nazareth, c’est qu’il appelle Dieu non plus « Seigneur » ou « maître », mais bien « Père ». Désormais aucune forme d’esclavage n’est justifiée, aucune forme d’attitude servile et craintive non plus, car pour Dieu les hommes et les femmes ne sont pas des esclaves, ni des serviteurs et des servantes, mais des fils et des filles. Mais il n’a pas suffi à Dieu d’être Père. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique ». Il a voulu aussi être frère. En s’incarnant, en se faisant « Fils de l’Homme », il s’est fait notre frère. Il a partagé avec nous cette expérience de sa relation filiale avec Dieu. Il nous a dit que Dieu est son Père, que Lui et son Père sont unis par un mystère d'amour qu'il appelle l'Esprit et que, finalement, son Père et Lui sont Un. Et chose merveilleuse pour nous tous, c'est que nous sommes invités à entrer dans cette relation, dans cette danse trinitaire.

  • Feuille de semaine n°24

    A la lumière des lectures de ce dimanche, nous avons à découvrir ou à approfondir les quatre piliers sur lesquels repose la foi de toute communauté chrétienne. Cette confiance est la seule à pouvoir nous libérer de la peur qui verrouille : guerres, destructions, difficultés familiales ou professionnelles, maladies... La première colonne irremplaçable qui soutient toute communauté d’Eglise est l’accueil de la Parole de Dieu, transmise par les apôtres, les premiers témoins. C’est elle qui suscite la foi. Fréquenter la Bible, c’est rencontrer Dieu dans son Fils Jésus. C’est l’entendre et le contempler. C’est devenir comme lui, agir comme lui, dans notre menu quotidien.

  • Feuille de semaine n°23

    L’évangile parle bien plus sobrement. De grand matin, le 3e jour, des saintes femmes accourent au tombeau où a été enseveli le corps de Jésus. Le texte précise qu’elles avaient acheté des parfums pour embaumer le corps de cet homme. Or, si elles trouvent les linges bien là, déposés dans un coin du tombeau, le cadavre, lui, a bel et bien disparu. C’est tout ce que nous disent les récits évangéliques. S’ils ne donnent guère d’emprise à l’imagination, ils ouvrent à notre foi les perspectives les plus inouïes. Et d’abord celle-ci : la mort désormais est derrière nous. Le temps, l’histoire ont basculé. Les tombeaux sont vides. Nous comptons désormais le temps dans l’autre sens. La fin ne gît plus devant nous, mais derrière nous. « Mort, où est ta victoire ? » Elle est devenue une pâque, autrement dit un passage. C’est ce que dit un mot d’enfant : « papa, quand on est mort, c’est pour la vie ! » Nous, nous sommes déjà vivants d’une autre vie que nous appelons audacieusement la vie éternelle. Voilà notre foi. Voilà ce que nous allons confesser dans un instant, à la suite des générations qui nous ont précédés… depuis le tombeau vide. Le Christ est ressuscité et déjà nous participons à cette résurrection qui préfigure la nôtre.

  • Feuille de semaine n°20

    Jésus a été fidèle jusqu’à la mort, fidèle à son amour infini pour le Père, fidèle à son amour infini pour les hommes. Par sa Passion acceptée librement, Jésus vient briser le dynamisme de mort qui est en l’homme, le dynamisme du péché. Face à ce déferlement du mal, face à cette spirale de violence, Jésus reste celui qui aime et aimera jusqu’au bout. Jésus reste celui qui pose sur l’homme, même du haut de la Croix, un regard d’amour. La couleur rouge des ornements liturgiques nous rappelle l’humiliation vécue par Jésus sous les coups de la soldatesque. Mais elle nous rappelle aussi que cette humiliation est prophétique : à cet instant de sa Passion, Celui qui sera crucifié est revêtu par dérision du manteau de la pourpre royale. Mais c’est un roi qui règne en se faisant serviteur. Un roi peu ordinaire qui permet aux autres d’exister, qui veut les faire exister. Sa toute-puissance est une puissance d’amour qui vient briser la spirale de la haine et de la violence. Il nous faut à notre tour entrer dans cette logique de l’amour des autres qui sont mes frères.

  • Feuille de semaine n°19

    Voici donc la troisième et dernière catéchèse sur le baptême, avant que ne s'ouvre la semaine sainte. Baptême veut dire « plongée » ... pas seulement dans la cuve baptismale, mais plongée dans la mort et la Résurrection de Jésus. La résurrection de Lazare est, dans le quatrième évangile, le septième et le dernier signe de Jésus, et il se situe six jours avant la Pâque... préfigurant en Lazare ce qui va arriver à Jésus. Car c'est de Jésus, plus que de Lazare, qu'il est question ici !