Prochaines messes
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Limersheim - Messe de Semaine Ste Monique
mer 27 août 2025 9h30 - 10h30
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Hindisheim - Messe de Semaine St. Augustin
jeu 28 août 2025 18h30 - 19h30
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Nordhouse - Messe de Semaine Martyr de St. Jean Bapt.
ven 29 août 2025 18h00 - 19h00
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Limersheim - Messe anticipée du Dimanche XXII
sam 30 août 2025 18h30 - 19h30
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Hipsheim - Fête de St. Ludan
dim 31 août 2025 10h00 - 11h00
Feuilles de semaine
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Feuille de semaine n°109
Que savons nous de Saint denis ? Selon la tradition rapportée par Saint Grégoire de Tours, Saint Denis était un des sept Evêques envoyés par le Pape de Rome en Gaule sous le règne de Dèce (vers 250), afin d'y poursuivre l'évangélisation qui n'avait été jusque là que partielle. Saint Gatien fut envoyé comme Evêque de Tours, Saint Trophime, à Arles; Saint Paul, à Narbonne; Saint Saturnin, à Toulouse); Saint Austremoine, à Arvernes; Saint Martial, à Limoges); et Saint Denis, dans la petite ville de Lutèce (Paris). Partout sur son chemin, Saint Denis, assisté de ses compagnons Rustique et Eleuthère, façsait de nombreuse conversions par d'éclatants miracles. Parvenu à Lutèce, il s'installa un peu en dehors de la ville, dans une demeure cédée par un noble converti, afin que les Chrétiens puissent s'y réunir en secret (Montmorency). Lors des persécutions, Denis, malgré son grand âge et sans crainte du danger, allait visiter les condamnés pour les encourager à maintenir fermement la foi.
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Feuille de semaine n°108
Qu’est-ce qu’être homme ? Pourquoi la sexualité, l’amour, le mariage ? La première lecture répond par un récit aussi imagé que profond. L’homme ne trouvant aucune aide qui lui corresponde dans le monde animal, Dieu fait tomber sur lui un mystérieux sommeil. Puis de sa chair, il forme la femme. L’homme s’écrie à son réveil : « cette fois-ci j’ai reçu ce qui me manquait, os de mes os et chair de ma chair. ».. C’est presque trop beau, direz-vous, au regard de tant d’échecs de l’amour… On ne peut pas faire l’impasse sur l’enseignement sûrement historique de Jésus à propos du divorce. « C’est en raison de votre endurcissement que Moïse a formulé cette loi. AU commencement, il n’en était pas ainsi. » C’est, dans les évangiles, la rupture la plus nette de Jésus avec la loi mosaïque.
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Feuille de semaine n°106
S’il est un point commun entre les lectures de ce dimanche, c’est le contraste entre la logique humaine et celle de Dieu. Jésus vient d’annoncer une nouvelle fois sa Passion. Les disciples ne comprennent rien et ils ont peur. Jésus leur annonce qu'il va mourir et ressusciter, et les disciples se taisent. Ils ne peuvent entrer dans ce que Jésus tente de leur dire, car les manières de Dieu sont totalement étrangères eux conceptions du monde. Nous ne sommes guère plus lucides qu’eux. Nous aussi, il nous arrive de ne rien comprendre à l'action de Dieu dans nos vies et dans le monde. Alors que Dieu n'est qu'amour, nous restons crispés, dans nos égoïsmes, sur notre confort et nos sécurités.
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Feuille de semaine n°96
Voilà donc les Douze qui rentrent de leur première mission. Heureux, mais fatigués. Ils ont tant de choses à raconter à Jésus ! C'est pourquoi il part à l’écart : ses amis ont besoin d'un temps de repos et de calme. Mais les gens continuent à courir après Jésus. Qu'est-ce qui les fait courir ? Tout au long de l'histoire, tant de meneurs d'hommes, tant de gourous qui attiraient les foules qu’on peut légitimement se demander en quoi Jésus se distingue d'eux. Jésus est l'anti-secte par excellence. En lui, en sa propre personne, toute haine, toute jalousie, tout mépris de l'autre sont morts. Jamais il ne s'appuiera sur la certitude d'être supérieur : il est « serviteur ». Un point c'est tout. Nous le voyons bien dans le récit de Marc : la foule a besoin de lui, elle le réclame. Il ne se met pas à sa tête pour la guider, la diriger, la conduire ; il se laisse bousculer par elle. Il avait un projet : prendre quelques heures de repos avec ses apôtres. Le projet ne tient plus. Seule comptent ces gens dont il a pitié « parce qu'ils sont comme des brebis sans berger ».
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Feuille de semaine n°95
Dieu a sur nous des ambitions bien plus hautes que celles que nous inspirent nos désirs et notre amour-propre. « Il nous d'avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus Christ », dit la lettre aux Ephésiens. Amos a bien un métier, celui de bouvier et de cultivateur. Il ne s'est nullement fait prophète lui-même, mais il est arraché à ses bœufs par l'appel de Dieu qui en fait son porte-parole. Les Douze sont envoyés par Jésus pour guérir et prêcher, bien avant qu'ils ne s'en croient capables. Tous nous sommes appelés, attendus et aimés. La formule fulgurante que Niestche a repris au poète grec Pïndare « Deviens ce que tu es », prend son plein sens chrétien : nous devons incarner ce que Dieu a rêvé pour nous. Il nous appartient d'accomplir son espérance. Vivre, c'est entendre son appel et nous mettre en route. La sainteté c'est de consentir à l'appel de la grâce. Car, si on consent à devenir disciple de Jésus, il s'agit de partir avec un cœur libre et disponible. Le fidèle va son chemin simplement, d'un pas léger, sans s'alourdir de manteaux supplémentaires, de précautions, de soupçons, sans autre bagage que des sandales aux pieds et un bâton. La route dont Jésus parle ici, c'est la vie. Il ne s'agit pas d'aller jusqu'au bout de la terre ou de la rue, que d'aller jusqu'au bout de soi-même.
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Feuille de semaine n°94
Une cruelle déception attend donc Jésus dans son village. Quel contraste avec les foules qui le pressaient de toute part, sur le chemin conduisant à la maison de Jaïre ! Les Nazaréens sont certes nombreux à venir écouter l’enfant du pays dans la synagogue, mais ils ne dépassent pas le stade d’un étonnement sceptique, qui se mue bientôt en hostilité et rejet. Ils connaissent trop bien Jésus, du moins le croient-ils… Lorsqu'on nous parle d’une personne quelconque, on a le fréquent réflexe de dire : on connaît. C’est faux. On ne connaît jamais pleinement une personne humaine. Elle est toujours, pour une part, un mystère qui nous dépasse. On peut décrire l’aspect physique de l’autre, préciser son métier, sa situation sociale et familiale, connaître ses habitudes, ses qualités et ses défauts ; tout cela n’est que l’extérieur de la personnalité. On connaît ? Non, on croit connaître. Aimer, c’est voir dans le cœur de l’autre un océan qu’on n’aura jamais fini de découvrir.
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Feuille de semaine n°93
Ce n'est pas par accident que l'on a ici deux récits en un. Ils sont réunis parce qu'ils ont beaucoup en commun et véhiculent le même message. Il s'agit, dans chaque cas, d'une femme. La femme a une relation très spéciale à la vie. Elle donne la vie à son enfant après avoir pris soin de cette vie nouvelle dans son sein durant neuf mois. Les deux femmes de notre évangile ont en commun d'être privées de la possibilité de remplir ce devoir et de recevoir cet honneur : la première à cause de sa mort à l'âge de douze ans, âge auquel la jeune fille juive était ordinairement donnée en mariage, la seconde à cause de son type d'infirmité dont elle était affligée depuis douze ans -- le chiffre est à remarquer, qui la rendait impure selon la Loi, et excluait donc pour elle tout contact avec les hommes et la privait de la possibilité d'être mère.
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Feuille de semaine n°92
La barque fragile des disciples est ballottée par la tempête. La situation semble très vite désespérée… et Jésus dort ! Comment ne pas comprendre leur panique ? Dans la mentalité juive la mer représente le chaos, l’incompréhensible ; la mer fait disparaître tout repère, on y est perdu. Sa force destructrice représente la violence et la mort. La mer est le symbole du mal, elle révèle à l’homme sa vulnérabilité et son impuissance. La scène sur le lac rappelle aussi les premiers versets de la Genèse - l’obscurité, la tempête, l’abîme, le chaos incompréhensible avant que Dieu ne prononce sa parole créatrice. Dans ce récit, tout finit bien ; les disciples ne périssent pas, Jésus les sauve. Mais ils vont mourir un jour. Pour eux, comme pour nous, tout ne va pas bien finir. Il y a souvent ceux qui, perdus dans une situation périlleuse, dans l’obscurité, dans le chaos, ne s’en sortent pas. Ils crient éperdument vers Jésus, et finissent par mourir. Le but du récit de Marc n’est pas de dire aux disciples qu’ils survivront s’ils font appel à Jésus, mais de leur rappeler que même dans le danger, dans la souffrance incompréhensible, dans la mort, ils ne sont pas abandonnés. Ils sont dans un monde animé par la parole de Dieu, de Jésus, et ils sont entourés par sa puissance mystérieuse.