Prochaines messes

  • Nordhouse - Messe de Semaine St. Luc Ev.
    ven 18 octobre 2024  18h30 - 19h30

  • Nordhouse - Messe anticipée du Dimanche - M. Fabrice RICHTER
    sam 19 octobre 2024  18h30 - 19h30

  • Ichtratzheim - Fête Patronale Dimanche XXIX
    dim 20 octobre 2024  10h00 - 11h00

  • Hipsheim - Messe de Semaine St. Jean-Paul II
    mar 22 octobre 2024  9h30 - 10h30

  • Limersheim - Messe de Semaine
    mer 23 octobre 2024  9h30 - 10h30

Feuilles de semaine

  • Feuille de semaine n°64 (31/12/2023)

    Avec Jésus la famille prend un sens tout à fait nouveau. Elle n'est plus, pour chacun des membres qui lui appartiennent, le cœur du monde, auquel tout doit être rapporté et rattaché. Elle est éclatée. Elle est le lieu dont on sort pour entrer dans le monde -un lieu de passage et d'entrée progressive à l'univers. C'est le glaive qui sépare le cœur de Marie en deux. Son cœur sera divisé entre le Fils qu'elle perd lorsqu'il lui échappe, au Temple, à l'âge de douze ans, lorsqu'il la quitte vers l'âge de trente ans, alors qu'elle est sans doute déjà veuve, et finalement lorsqu'il se fait crucifier. Ce cœur divisé est tout de suite ressoudé dans l'amour universel qu'elle partage avec son fils. De la Sainte Famille on sait peu de choses sinon qu'elle était pauvre. Joseph était un simple ouvrier. Lorsqu'ils présentent leur fils au Temple, ils présentent non pas l'agneau des riches mais les tourterelles des pauvres. Et cette famille modeste éclatera rapidement, dans le sens le plus positif du mot éclater - comme une fleur éclate en ouvrant ses pétales, pour s'ouvrir à la grande famille des disciples de Jésus, à la grande famille des nations.

  • Feuille de semaine n°64

    Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens." Au lendemain de Noël, l’Église dans sa sagesse, nous fait célébrer Saint Étienne, le premier des martyrs. Ainsi, nous réalisons mieux que Jésus naît dans un monde violent, et qu’il vient pour nous délivrer de toute violence. Dans le Don de l’Esprit Saint, Étienne, revêtus de la force de Jésus, tient tête avec douceur à la violence de ses adversaires. L’identification de sa vie avec celle de Jésus est manifeste : "Père, entre tes mains je remets mon esprit", disait Jésus. Étienne dira : "Jésus, je remets mon esprit entre tes mains." Il va ainsi retourner vers le Père. Dans son Amour incroyable, Dieu nous rejoint au plus intime de nous-mêmes, dans notre humanité, il nous redonne notre origine et notre finalité.

  • Feuille de semaine n°63 jour

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »

  • Feuille de semaine n°63 Nuit

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »

  • Feuille de semaine n°62

    Le récit que Saint Luc nous a finement brossé est tout entier composé à partir de réminiscences bibliques, comme la phrase sublime de l'annonciation à Sara et Abraham : «Y a-t-il rien de trop merveilleux pour le Seigneur ? » (Genèse 18, 14) ou le cri de joie d'Anne à la conception de Samuel : « Mon cœur exulte dans le Seigneur » (1 Samuel 2, 1). Comment l'évangéliste pouvait-il traduire en mots l'expérience unique de la Parole de Dieu faite chair et accueillie par Marie, sinon en puisant dans le vocabulaire et les images de l'Ancien Testament. Ainsi, deux annonces de naissance sont mises en parallèle : celle de Jean Baptiste à Jérusalem et celle de Jésus à Nazareth ; la première dans le Temple prestigieux, la deuxième dans une bourgade perdue ; l'une à un prêtre qui n'y croit pas, l'autre à une jeune fille qui ouvre tout son être à Dieu et à la vie…

  • Feuille de semaine n°61

    La tapisserie de la liturgie de ce dimanche est parcourue par un fin fil d’or : celui de la joie. Un fil ténu, mais qui éclaire d'un discret éclat la nuit de notre vie. La joie n’est pas le plaisir, ni le bien-être du consommateur. C'est la joie d’Isaïe, de Jean-Baptiste, de Paul et de la Vierge Marie. Selon l'opinion courante, la joie serait le sentiment d'être rassasié, d'être en possession de ce que l'on voulait. Dès qu’on peut se procurer et jouir de ce que l’on convoite, on éprouve du plaisir. Mais, nous l’avons déjà tous remarqué, ce plaisir est très passager et nous laisse foncièrement insatisfait. Là ne réside pas la joie. La joie véritable vient de la rencontre de l’Autre, des autres. Elle pétille nous dit Isaïe lorsque cet Autre « m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux » (1ère lecture). Elle éclate en chant et en danse dans le Magnificat de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ! » Elle est le fruit de la rencontre de Dieu dans la prière, ajoute saint Paul : « Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c'est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus » (2e lecture).

  • Feuille de semaine n°60

    Veillez ! A quatre reprises, l’exhortation est répétée dans l’évangile d’aujourd’hui. « Ah ! Si tu déchirais les cieux ! », disait Isaïe, tandis que saint Paul renchérit en parlant de « tenir solidement jusqu’au bout. » Le ton de cet Avent qui commence est donc bien donné par les lectures. Dieu nous semble parfois absent, comme cet homme de la parabole qui est parti en voyage. Dieu est le « Tout-Autre » qui nous laisse apparemment seuls, non pas tant dans le malheur, mais devant notre responsabilité d’être libres et adultes. Dans nos familles, dans nos métiers, dans la cité et dans l’Église. Mais s’il parle de l’absence, Jésus parle plus encore de sa venue. Nous marchons vers cette rencontre. Celle de la fin du temps, mais celle aussi de l’AUJOURD’HUI, où Dieu ne cesse de venir à nous… « mais c’est de nuit »...

  • Feuille de semaine n°59

    En cette fête du Christ-Roi, dernier dimanche de l’année liturgique, voici un enseignement très fort pour ceux qui portent la charge de la conduite des hommes. En ces temps de crise, mettre au centre les pauvres, les faibles, les démunis : tel est bien un message des prophètes bibliques. Mais prenons cette leçon aussi pour nous-mêmes. Chaque chrétien, par son baptême est fait « prêtre, prophète et roi ». Mais il ne le devient réellement qu’à la manière et à l’imitation de Jésus. A chaque fois qu'habités par le même Esprit que Jésus, sans le savoir, nous ne pouvons faire autrement que d’agir, brûlé de compassion, nous réalisons le Royaume préparé pour nous depuis la création du monde. C’est à partir de gestes simples que nous serons jugés : ces gestes de tous les jours que font les parents pour leurs enfants, de gestes qui peuvent être posés par chacun. Mon enfant pleurait la nuit, et je me suis levée pour le consoler et le soigner. Ma vieille maman ne pouvait plus bouger, et je l’ai aidée à sortir du lit pour s’asseoir dans le fauteuil. Mes voisins étaient ravagés par un deuil, et je leur ai apporté de la soupe…

  • Feuille de semaine n°58

    Un talent, à l’époque de Jésus, est un capital très important, un gros lingot d’or qui vaut 30 années de salaire : quasiment toute une vie. Deux ou cinq talents représentent donc une fortune colossale. Ces talents généreusement confiés par le « Maître parti en voyage », - entendons Dieu lui-même -, représentent notre vie reçue gratuitement, le monde à construire, le joyeux message de l’évangile à partager. Retenons donc d’abord que, dans la perspective de son Royaume qui vient, Dieu a remis toute une vie entre nos mains pour que nous la fassions fructifier. Dans la parabole, chacun aussi reçoit à la mesure de ses possibilités. Ce ne sont pas les chiffres qui importent, mais de faire tout son possible. Les deux serviteurs qui ont doublé l'apport initial sont félicités de la même manière. Si le troisième avait produit un seul « talent », il aurait eu droit au même compliment.

  • Feuille de semaine n°57

    Être sage, c'est persévérer dans l'amour. Prenons les jeunes filles de la parabole de ce dimanche. Les insensées ont revêtu leurs plus beaux atours et pris leurs lampes : un époux normal doit être à l’heure sinon en avance ! Pourquoi leur faire le reproche et les punir pour des heures de retard… du marié ! De plus, qu'il est choquant le refus de partager des cinq vierges sages qui, elles, ont pensé emporter une provision d'huile. Réfléchir ainsi, c'est entrer dans une impasse. Car ce que la parabole veut surtout montrer, c'est qu'il ne suffit pas de bien commencer, mais qu'il faut encore prendre les moyens de durer et de se tenir prêt à tout instant à fêter celui que nous aimons. Car l'époux qui se fait désirer n'est autre que le Christ revenu de la nuit de sa passion. Les vierges représentent notre communauté-épouse de Dieu. L'huile est celle du baptême qui a fait de nous les enfants du roi. Le sommeil symbolise toutes nos tiédeurs, nos indifférences et nos morts. Nous passons des semaines et des mois sans penser une seule seconde à Dieu, sans prier. Notre vie devient une existence matérielle, réduite au travail et au plaisir. Pensons aussi à ces invraisemblables marchands qui, à minuit passé, patientent après leurs clientes envoyées par leurs sales petites copines égocentriques. N'évoquent-ils pas plutôt notre société avide d'argent et qui s'entend si bien pour nous étourdir dans une course insatiable aux jouissances narcissiques. La vie éternelle commence dès aujourd'hui. Si elle ne se vit pas dès ici-bas, comment pourrait-elle se déployer au-delà ? Mais si, fidèles à la prière et à la charité fraternelle, la petite flamme de notre bonne volonté brille encore dans la nuit des épreuves, alors nous entrevoyons dès maintenant quelques traits du visage bien-aimé. Alors, après les ténèbres de la mort, « nous le verrons tel qu'il est ». (1Jn 3, 2)