Prochaines messes

  • Limersheim - Messe de Semaine
    mer 26 novembre 2025  9h30 - 10h30

  • Hindisheim - Messe de Semaine
    jeu 27 novembre 2025  18h30 - 19h30

  • Nordhouse - Messe de Semaine
    ven 28 novembre 2025  18h00 - 19h00

  • Hipsheim - Messe anticipée du Dimanche - Défunts des sapeurs pompiers de Nordhouse/Hipsheim/Ichtratzheim
    sam 29 novembre 2025  18h30 - 19h30

  • Ichtratzheim - Messe du Dimanche I Avent (Année A) - M. SPRAUL Jean-Louis et familles
    dim 30 novembre 2025  9h00 - 10h00

Feuilles de semaine

  • Feuille de semaine n°162

    Lorsque le prophète Amos se manifesta, il y avait dans le pays abondance, splendeur et orgueil. Les riches vivaient dans l’opulence. Au même moment, la justice faisait défaut dans le pays. Les pauvres étaient affligés, exploités et même vendus en esclavage, et les juges étaient corrompus. C'est dans cette atmosphère qu'Amos rugit les paroles que nous venons de lire: « Écoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays, car vous dites: «Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d'argent, le pauvre pour une paire de sandales.» Le Seigneur le jure par la Fierté d'Israël: « Non, jamais je n'oublierai aucun de leurs méfaits ». Jésus n'a certainement pas l’intention de nous enseigner comment tricher avec le fisc ! En réalité la phrase qui résume tout est la dernière : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Luc en effet donne à l'argent un nom propre « Mammon », pour bien montrer que si l'on devient esclave de l'argent, celui-ci devient notre maître et nous domine comme un maître humain le ferait.

  • Feuille de semaine n°161

    Nous célébrons ce dimanche la fête de l'exaltation de la Sainte Croix. Cette fête trouve ses origines dans une tradition très ancienne : Les reliques de la vraie croix auraient été retrouvées par Sainte Hélène (249-329), mère de l’empereur Constantin, lors d’un pèlerinage en Palestine, qu’elle a entrepris en 326. Voici comment Saint Ambroise rapporte sa découverte : « Elle commença par visiter les lieux saints ; l’Esprit lui souffla de chercher le bois de la croix. Elle s’approcha du Golgotha et dit : “Voici le lieu du combat ; où est la victoire ? Je cherche l’étendard du salut et ne le vois pas”. Elle creuse donc le sol, en rejette au loin les décombres. Voici qu’elle trouve pêle-mêle trois gibets sur lesquels la ruine s’était abattue et que l’ennemi avait cachés. Mais le triomphe du Christ peut-il rester dans l’oubli ? Troublée, Hélène hésite, elle hésite comme une femme. Mue par l’Esprit Saint, elle se rappelle alors que deux larrons furent crucifiés avec le Seigneur. Elle cherche donc la croix du milieu. Mais, peut-être, dans la chute, ont-elles été confondues et interverties ? Elle revient à la lecture de l’Evangile et voit que la croix du milieu portait l’inscription : “Jésus de Nazareth, Roi des Juifs”. Par là fut terminée la démonstration de la vérité et, grâce au titre, fut reconnue la croix du salut». La Sainte impératrice aurait par la même occasion retrouvé les clous par lesquels Notre-Seigneur avait été attaché. Sainte Hélène fit construire une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre ; elle fit également ériger celles du Mont des Oliviers et de Bethléem.

  • Feuille de semaine n°159

    Général : Saint Ludan :

  • Feuille de semaine n°154

    « Vanité des vanités, tout est vanité ! ». Le mot est très fort. « Vanité » dans la Bible veut dire « buée ». La buée disparaît peu après que l’haleine la fait apparaître sur une vitre. Tout a beau scintiller sous le soleil, tout est vanité, tout est buée. Cette expérience tout homme doit la faire, qu’il le veuille ou non, qu’il soit scandalisé ou non. Notre vie a cet aspect de fragilité, d’évanescence auquel nul ne peut échapper. La petite parabole de l’homme riche nous instruit bien : un homme riche détruit ses greniers pour en construire de plus grands, pour entasser tout son blé et se donner des années de réserves. Le Seigneur se moque de lui : « Tu es fou : cette nuit même on te redemande ta vie. Et ce que tu as mis de côté, qui l’aura ? ». Et, dans cette petite formule, le Seigneur ramasse tout l’enseignement : « Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même au lieu d’être riche en vue de Dieu ». Il s’agit d’amour. Vous avez entendu, il s’agit d’être. Oui, il s’agit d’être ce que le Seigneur veut que nous soyons : tout tournés vers le mystère de Dieu pour le rencontrer et découvrir que toutes les richesses sont en lui et non pas dans les biens de la terre. Etre riche pour Dieu. Thésauriser non pas pour soi-même ni pour ce monde qui passe.

  • Feuille de semaine n°153

    Quelle belle histoire que cette attitude d’Abraham qui, après avoir accueilli trois mystérieux visiteurs, supplie le Seigneur pour qu’il épargne cette ville ! Il prie avec insistance : s’il y a au moins cinquante justes dans cette ville, ou même simplement quarante-cinq, ou quarante, ou trente, ou vingt, ou dix, ne vas-tu pas accorder ton pardon ? Plus qu'un marchandage, voyons-y surtout le désir pressant qu’une population soit sauvée parce qu’il y en a quelques-uns au moins, parmi ses membres, qui sont en effet des justes. Un seul juste, le parfait Serviteur de Dieu, rendra possible le salut de beaucoup – non plus simplement d’une ville particulière, mais de l’humanité entière. Ce jour-là – ce jour-là seulement – l’antique prière d’Abraham sera définitivement exaucée. C’est pourquoi il peut nous apprendre à prier en vérité. Cette prière ne dépend pas d’abord de la quantité de mots que nous adressons au Seigneur. Jésus la résume en ces quelques expressions : « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain… Pardonne-nous nos péchés… Et ne nous soumets pas à la tentation. » Peu de mots donc, mais le grand désir de ceux et celles qui n’hésitent pas à insister le jour ou même la nuit, qui ne craignent pas de déranger leur Seigneur – à l’image de cet homme qui va trouver son ami en pleine nuit et qui ne craint pas de le déranger pour lui demander du pain.