Prochaines messes

  • Nordhouse - Messe du Dimanche paques V - Augustine et Charles SCHMITT
    dim 18 mai 2025  9h00 - 10h00

  • Hindisheim - Messe du Dimanche - STIRER Louise et Louis + FOESSEL Henri, Mathilde et Emile
    dim 18 mai 2025  10h30 - 11h30

  • Hipsheim - Messe de Semaine
    mar 20 mai 2025  9h30 - 10h30

  • Limersheim - Messe de Semaine
    mer 21 mai 2025  9h30 - 10h30

  • Hindisheim - Maiaandacht, Messe de Semaine
    jeu 22 mai 2025  18h00 - 19h00

Feuilles de semaine

  • Feuille de semaine n°129

    Aimer, pour Jésus, ce n’est pas seulement s’abstenir de faire du tort, comme le préconisaient déjà les anciens avant lui. Aimer, c’est répondre au mal par le bien. Aimer, c’est dire et faire du bien, gratuitement, sans rien attendre de retour, à nos « ennemis. » Jésus nous demande d’aimer ceux qui nous critiquent et disent du mal de nous, ceux qui nous agacent et ne sont pas d’accord avec nous, ceux qui nous contrarient par toute leur manière de s’habiller, de penser, de se coiffer, que sais-je encore. Nous avons tous des antipathies, des rancœurs, des raisons de nous mettre en colère. Nous sommes victimes de malveillances, de jugements et de calomnies. Quelles sont nos réactions ? La solution évangélique est très claire : répondre à tout cela par le bien : le service encore offert, la prière sereine pour ceux-là qui nous ont blessés, la main tendue, le premier pas à commencer…

  • Feuille de semaine n°128

    « heureux les malheureux ». Et pourquoi? Parce que vous serez heureux plus tard ? En fin de compte, l’enseignement de Jésus ne serait-il rien d’autre que ce fameux « opium du peuple » que dénonçait Marx dans la religion ? Peut-être faudrait-il lire ces Béatitudes sous l’éclairage de la première lecture pour en comprendre le vrai sens. Jérémie nous dit en effet que s’appuyer sur du mortel et du passager revient à construire sur le sable. Ma pauvreté essentielle - existentielle - c’est que je vais mourir. Je suis un être limité. Un jour - demain - je disparaîtrai de cette terre qui m’a vu naître. Et tout ce que je fais, tout ce que j’entreprends, tout ce que je vis durant la durée limitée de mon existence sera très vite oublié.

  • Feuille de semaine n°127

    La barque de Simon-Pierre était vide. La barque de notre Église nous paraît aussi souvent vide aujourd'hui, malgré les réformes et les restructurations, les conseils et les projets de toutes sortes. Les apôtres d’aujourd’hui rentrent souvent bredouilles, les filets désespérément vides, le cœur en écharpe et l’esprit humilié… Il est sûr que la foi ne se transmet pas automatiquement et que nous avons besoin de moments forts pour expérimenter la présence divine, entendre l'appel du Seigneur et y répondre. C'est ce qui est arrivé à Pierre, à Paul, et à Isaïe. Simon a été rejoint dans son activité quotidienne, marquée, il est vrai, par un gros échec. Paul le voyageur, c'est sur la route qu’il vit la rencontre de sa vie. Pour Isaïe, le diplomate de la cour du roi, c'est la solennité de la liturgie du Temple qui va le frapper d'émerveillement et de stupeur.

  • Feuille de semaine n°126

    La fête d''aujourd'hui est appelée familièrement la Chandeleur, en raison des cierges qu'on y porte.Voilà qui nous fait penser aussi à la lumière de la Transfiguration des évangiles, où l’on voit Moïse et aussi Élie, dont il est question dans la première lecture, la prophétie de Malachie, s’entretenir avec Jésus de sa montée à Jérusalem, de sa proche Passion. Cette lumière trinitaire est aujourd’hui toute condensée, si l’on peut dire, dans l’enfant Jésus, « lumière pour éclairer les nations et gloire du peuple Israël », mais aussi « signe de contradiction ... devant provoquer la chute et le relèvement de beaucoup », ce qui le mènera à la Croix. La rencontre de Jésus avec Syméon et Anne est emblématique de toutes les rencontres passées et futures de Dieu avec son peuple, et bien au-delà avec l’humanité. Elle est aussi la réalisation des promesses puisqu’il avait été révélé à Syméon qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le « Christ, le Messie du Seigneur », et la réponse à une longue attente dont témoigne le grand âge de la prophétesse Anne.

  • Feuille de semaine n°125

    C’est vraiment le Jour du Seigneur. Un jour de fête où la consigne est de « manger des viandes savoureuses, de boire des boissons aromatisées et d’envoyer une part à celui qui n’a rien préparé ». Car vraiment « la joie du Seigneur est notre rempart ». Voyez-vous, il n’y a pas de peuple de Dieu ni de synagogue, pas de famille chrétienne non plus ni d’Eglise, sans rassemblement autour de la Parole de Dieu, sans écoute attentive et sans célébration joyeuse. Avec Jésus, la parole est devenue chair et pain. Contemplons la dans la synagogue de son village. Il monte sur la bêma, l’estrade réservée au prédicateur, et déroule la longue bande de peau tannée sur laquelle est écrit le texte d’Isaïe. Il lit quelques versets, puis rend le livre au hassan, le sacristain-instituteur. Il commente la lecture, alors que tous ont les yeux fixés sur lui.

  • Feuille de semaine n°123

    La fête du baptême du Seigneur vient clore le temps de Noël. En Jésus, commence une nouvelle création, celle d’un peuple nouveau, passé par le baptême de mort et de vie. L’eau est un mystère, qui traverse toute la Bible. Eaux destructrices du Déluge et eaux régénératrices du Jourdain. Mystère de vie et de mort, eaux sépulcrales et eaux maternelles, elles évoquent la traversée de la Mer Rouge et surtout le passage, à travers l’océan de la mort, du Ressuscité. A la puissance du mal signifiée par l’eau jaunie d’alluvions du petit fleuve de Palestine, Jésus apporte la présence de son infinie compassion. Depuis ce jour, il n’est pas de pécheur le plus abîmé qu’il ne puisse rejoindre. Il s’est fait le plus proche des plus loin. Et c’est là, quand son humiliation arrive au plus bas, qu’éclate l’épiphanie, la manifestation solennelle. L’étoffe céleste se déchire. En Jésus, Dieu se donne une Parole. Par sa vie, ses mots et ses gestes, il sera « la voix du Père » parmi les hommes.

  • Feuille de semaine n°122

    Méditons aujourd’hui sur deux aspects du récit des mages qui nous est proposé en cette fête de l’Épiphanie C’est d’abord la recherche des mages à la suite de l’étoile, et leur retour « par un autre chemin. Sommes-nous des chercheurs de Dieu ? Rechercher Dieu ne met pas en cause la foi, la confiance qui nous habite, mais c’est prendre conscience qu’il est toujours au-delà de nos prises. Nous n’aurons jamais fini de le découvrir. Mais lorsque nous parlons de lui, nous ne pouvons le faire qu’en passant par des représentations humaines, nécessairement éloignées de la réalité de Dieu. C'est ce qu'écrit au 4 e siècle saint Grégoire de Naziance dans une prière justement célèbre : « O toi l'au-delà de tout / N'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? / Quelle hymne te dira, quel langage ? / Aucun mot ne t'exprime. / A quoi s'attachera-t-il ? / Tu dépasses toute intelligence

  • Feuille de semaine n°121

    Une famille, la Sainte Famille : un homme, une femme, un enfant. Contemplons les l’un après l’autre. Le père tout d’abord, silencieux (nous n’avons aucun mot de lui), délicat, énergique et décidé. Il est un homme de la maison de David, appelé Joseph. Un père qui donne un nom, établit dans un lignage, transmet la mémoire. « Tu lui donneras le nom de Jésus, c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve.. Un père qui donne un métier et enracine dans un village au point que les gens de Nazareth ne sauront jamais que dire : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? ». Ce père qui a protégé la vie de son enfant : « dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte ». Un père aussi qui sait se faire petit et humble devant Celui « qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre ». Un père dont la paternité s’accomplit et s’efface le jour où son fils se sait Fils de Dieu : « Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être ».

  • Feuille de semaine n°120 (Noël)

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »

  • Feuille de semaine n°119

    Il n'est rien de difficile ou de douloureux dans nos vies que, d'une certaine manière, Marie n’ait déjà éprouvé avant nous, dans l’obscurité de la foi. Dans bien des familles, depuis des siècles, il y a eu des mariages célébrés après la conception du premier enfant. Souvent alors, on éloignait la jeune fille enceinte. Pourquoi ne pas penser que cette situation a été celle de Marie dont nous apprenons, en lisant les Évangiles de Matthieu et de Luc, qu'elle attendait un enfant avant d'avoir vécu avec son époux, Joseph ? Reconnaissons donc clairement que Marie s'est trouvée dans la situation difficile de bien des jeunes femmes. Prenons alors à la lettre ce qui nous est dit par l'Évangile de Luc : Marie s'en va en hâte chez une parente, à la montagne.