Prochaines messes
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Ichtratzheim - Messe anticipée du Dimanche
sam 08 novembre 2025 18h30 - 19h30
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Limersheim - Messe du Dimanche Dédicace de la Basilique du Latran
dim 09 novembre 2025 9h00 - 10h00
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Nordhouse - Messe du Dimanche - Membres défunts des arboriculteurs Nordhouse/Hipsheim
dim 09 novembre 2025 10h30 - 11h30
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Hipsheim - Messe de Semaine Armistice St. Martin de Tours
mar 11 novembre 2025 10h00 - 11h00
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Limersheim - Messe de Semaine St. Josaphat
mer 12 novembre 2025 9h30 - 10h30
Feuilles de semaine
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Feuille de semaine n°170
La basilique est à l’origine un lieu profane où s’exerce toutes les activités de la vie quotidienne (commerce, politique, échange d’idées). Mais l’expression sera utilisée aussi pour désigner certains lieux de prière à Rome, lorsque l’empereur Constantin aura accordé aux divers religions un statut de liberté dans l’empire. Constantin fit ainsi don d’un terrain au pape Melchiade pour construire une « domus ecclesia ». En cohérence avec l’emploi profane du mot – un lieu où s’exerce toutes les activités de la vie quotidienne -, le pape fit également construire un baptistère et un palais, qui devient la résidence des évêques de Rome jusqu’à la période avignonnaise. Chaque 9 novembre, l’Église célèbre la dédicace de ce lieu à la suite du geste posé en 324 par le Pape Sylvestre Ierqui l’a dédiée au Très Saint Sauveur. Au IXe siècle, Sergius III l’a, à son tour, dédiée à saint Jean-Baptiste. Au XIIesiècle, Lucius II y a ajouté saint Jean l’Évangéliste. Son titre exact est donc basilique du Très-Saint-Sauveur et des saints Jean Baptiste et Jean l’Évangéliste.
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Feuille de semaine n°169
Aujourd'hui, nous sommes invités à prier pour abréger les souffrances de ceux qui sont certes déjà entrés dans la lumière de la vie, mais qui n’ont pas encore entièrement achevé leur purification dans le Feu de la Charité divine. Leur souffrance est en effet celle de l’amour : se découvrant aimée infiniment par Dieu, l’âme découvre conjointement combien elle est incapable de répondre amour pour amour, tant elle est encore liée aux biens éphémères et illusoires de ce monde. Aussi est ce le désir brûlant de Dieu, qui va libérer progressivement l’âme de ce qui l’empêche de se jeter dans les bras de son Seigneur, pour trouver en lui sa béatitude. Les conciles œcuméniques de Florence au XVe s. et de Trente au XVIe s. ont défini de manière dogmatique l’existence du purgatoire : « Instruite par l’Esprit Saint et puisant à la Sainte Ecriture et à l’antique Tradition des Pères, l’Eglise catholique a enseigné dans les Saints Conciles qu’il y a un lieu de purification (purgatorium) et que les âmes qui y sont détenues sont aidées par les suffrages des fidèles mais surtout par le Sacrifice de l’Autel agréable à Dieu » (Concile de Trente).
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Feuille de semaine n°168
Jésus, que veut-il nous dire en prononçant les béatitudes ? Il nous adresse un message de bonheur pour tous ceux qui, comme l'écrit l'apôtre saint Jean, sont « enfants de Dieu » ; qui sont « en Dieu et Dieu en eux ». Un message de bonheur, à certaines conditions, que je voudrais préciser. Parce qu'il n'y a pas trente-six chemins pour arriver au bonheur. Il n'y en a qu'un, et c'est le chemin de Jésus. J'ai envie de comparer notre monde d'aujourd'hui à des gens qui sont sur le Titanic. Le bateau est en train de couler. Quel va être le réflexe naturel de tous les passagers ? Le sauve-qui-peut. Il s'agit de sauver sa vie, de sauver sa peau. On fera tout pour cela. On ira même jusqu'à écraser les plus faibles. Eh bien, nous vivons dans un tel monde. Pour se sécuriser, les gens (nous aussi, car il ne s'agit pas de se mettre en-dehors) recherchent la possession à tout prix, par tous les moyens. On est sécurisé quand on a une certaine fortune, et « plus on en a, plus on en veut », comme on dit... Et il y a plus que cela. Il ne s'agit pas seulement d'une course effrénée aux biens matériels. Par besoin de sécurisation, on recherche aussi un pouvoir, et les moyens de la puissance. Volonté de puissance qui fait qu'on ne passe rien à l'autre, qu'on ne pardonne pas, qu'on apprend aux enfants, dès leur plus jeune âge à « ne pas se laisser faire » !
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Feuille de semaine n°167
Deux personnages montent au temple pour prier : un pharisien, qui observe parfaitement la Loi - et un publicain, qui se livre au trafic d'argent au profit de l'occupant romain en exploitant ses compatriotes. En écoutant la prière du premier, on ne peut que l’admirer : il est honnête, il jeûne deux fois la semaine, donne 10% de ses revenus pour le culte et en faveur des nécessiteux… Vraiment c’est un homme irréprochable. Ce n’est pourtant pas ce que pense Jésus. En fait, notre pharisien ne regarde les autres hommes que pour les juger et les mépriser. Il néglige dans sa prière auto satisfaite le plus important de la Loi : l’amour, la miséricorde et la compassion. Mais il y a plus grave encore. Rien dans sa prière ne trahit qu’il aurait besoin de Dieu pour quoi que ce soit : il ne doit, pense-t-il, sa justice qu’à lui-même. Il ne se présente à Dieu que pour recevoir la récompense qu’il a largement méritée par ses bonnes œuvres. Il n’y a pas de place pour Dieu en lui. Bossuet a eu ce mot terrible contre les religieuses jansénistes de Port-Royal : « Elles sont pures comme des anges et orgueilleuses comme des démons ! »
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Feuille de semaine n°166
Quelle place accordons-nous dans nos vies à la prière ? Aimons-nous prier ou, au contraire, avons-nous tendance à voir dans la prière une sorte de corvée ennuyeuse dont nous nous dispensons volontiers ? Pour apprendre à prier et pour prier, pour renouveler nos prières et pour persévérer, nous bénéficions des enseignements de la Parole de Dieu, de l’expérience des saints, d’une grande variété de célébrations dont le sommet est l’eucharistie. Riches de tous ces trésors, il nous arrive encore de rester sans appétit spirituel et de rechigner à nous mettre en prière. C’est la conclusion de la parabole qui devrait nous faire dresser l’oreille. Sur le terrain de la plus importante et de la plus rude des batailles, le combat spirituel, le nerf de la guerre n’est pas l’argent. C’est la prière et c’est la foi.
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Feuille de semaine n°165
La guérison, le miracle, n’est pas un acte magique. La guérison s’enracine d’abord dans la reconnaissance de sa propre maladie, de ses limites, de son besoin d’aide. Ensuite, elle exige la foi cette foi qui anticipe le salut. Comme Israël célèbre en Égypte le repas d’action de grâces pour sa libération encore à venir, lors de l’exode, ainsi le Christ célèbre la dernière Cène, action de grâce pour l’œuvre de Dieu, avant même de passer par la mort. De la même manière aussi, chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, nous rendons grâce pour notre propre résurrection alors que nous avons encore à vivre le passage par la mort. La foi nous transporte déjà au terme. La guérison débute lorsque l’on commence à obéir, à vivre de l’Évangile, et non plus à nous-mêmes et à nos habitudes. L’histoire pourrait finir là. Or, nous dit le texte, « l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, s’en retourne vers Jésus en glorifiant Dieu à pleine voix ».
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Feuille de semaine n°164
La foi véritable est capable de transformer le monde, « de planter des arbres dans la mer », explique Jésus à ses disciples. Patience, fidélité, foi, confiance : autant de variations autour d’une même attitude de fond qui nous est demandée. « Augmente en nous la foi » disent les apôtres. Quelle foi ne faut-il pas entretenir en effet, pour continuer d’entreprendre l’évangélisation comme un service à remplir envers et contre tout ? Pour garder dans le coeur une image de Dieu qui reflète sa bonté, sa tendresse pour le monde, alors qu’on le pense frappé d’indifférence ? Qui nous donnera la graine de moutarde qui changera notre regard ?
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Feuille de semaine n°163
Ah ! si seulement Jésus nous avait présenté un mauvais riche, qui maltraite le pauvre, nous aurions pu respirer. La parabole ne nous aurait pas concernés. La richesse n’est pas mauvaise, mais elle risque d’aveugler Jésus ne reproche nullement d’être riche, mais bien d’être aveugle et indifférent à la misère du pauvre qui gît à sa porte. Etre riche n’est ni une tare ni un vice honteux. Mais il y a une bonne et une mauvaise manières de l’être.
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Feuille de semaine n°162
Lorsque le prophète Amos se manifesta, il y avait dans le pays abondance, splendeur et orgueil. Les riches vivaient dans l’opulence. Au même moment, la justice faisait défaut dans le pays. Les pauvres étaient affligés, exploités et même vendus en esclavage, et les juges étaient corrompus. C'est dans cette atmosphère qu'Amos rugit les paroles que nous venons de lire: « Écoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays, car vous dites: «Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d'argent, le pauvre pour une paire de sandales.» Le Seigneur le jure par la Fierté d'Israël: « Non, jamais je n'oublierai aucun de leurs méfaits ». Jésus n'a certainement pas l’intention de nous enseigner comment tricher avec le fisc ! En réalité la phrase qui résume tout est la dernière : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Luc en effet donne à l'argent un nom propre « Mammon », pour bien montrer que si l'on devient esclave de l'argent, celui-ci devient notre maître et nous domine comme un maître humain le ferait.
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Feuille de semaine n°161
Nous célébrons ce dimanche la fête de l'exaltation de la Sainte Croix. Cette fête trouve ses origines dans une tradition très ancienne : Les reliques de la vraie croix auraient été retrouvées par Sainte Hélène (249-329), mère de l’empereur Constantin, lors d’un pèlerinage en Palestine, qu’elle a entrepris en 326. Voici comment Saint Ambroise rapporte sa découverte : « Elle commença par visiter les lieux saints ; l’Esprit lui souffla de chercher le bois de la croix. Elle s’approcha du Golgotha et dit : “Voici le lieu du combat ; où est la victoire ? Je cherche l’étendard du salut et ne le vois pas”. Elle creuse donc le sol, en rejette au loin les décombres. Voici qu’elle trouve pêle-mêle trois gibets sur lesquels la ruine s’était abattue et que l’ennemi avait cachés. Mais le triomphe du Christ peut-il rester dans l’oubli ? Troublée, Hélène hésite, elle hésite comme une femme. Mue par l’Esprit Saint, elle se rappelle alors que deux larrons furent crucifiés avec le Seigneur. Elle cherche donc la croix du milieu. Mais, peut-être, dans la chute, ont-elles été confondues et interverties ? Elle revient à la lecture de l’Evangile et voit que la croix du milieu portait l’inscription : “Jésus de Nazareth, Roi des Juifs”. Par là fut terminée la démonstration de la vérité et, grâce au titre, fut reconnue la croix du salut». La Sainte impératrice aurait par la même occasion retrouvé les clous par lesquels Notre-Seigneur avait été attaché. Sainte Hélène fit construire une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre ; elle fit également ériger celles du Mont des Oliviers et de Bethléem.










