Prochaines messes
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Nordhouse - Messe du Dimanche paques V - Augustine et Charles SCHMITT
dim 18 mai 2025 9h00 - 10h00
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Hindisheim - Messe du Dimanche - STIRER Louise et Louis + FOESSEL Henri, Mathilde et Emile
dim 18 mai 2025 10h30 - 11h30
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Hipsheim - Messe de Semaine
mar 20 mai 2025 9h30 - 10h30
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Limersheim - Messe de Semaine
mer 21 mai 2025 9h30 - 10h30
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Hindisheim - Maiaandacht, Messe de Semaine
jeu 22 mai 2025 18h00 - 19h00
Feuilles de semaine
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Feuille de semaine n°143
L’Évangile de ce dimanche a un mot central dans chacune de ses deux parties. Le mot qui synthétise toute la 1ère partie est le mot GLOIRE. La gloire se dit en hébreu kabôd. Ce qui signifie étymologiquement « être lourd », « ce qui donne du poids », « ce qui en impose ». Appliqué à Dieu, la « gloire » est ce qui le rend important. La gloire est ce qui manifeste de manière éclatante sa toute-puissance. Saint Jean nous dit que c’est au moment précis où Judas part dans la nuit pour trahir Jésus qu’est est manifestée sa « gloire ». A cet instant précis, Jésus est « glorifié » et Dieu est glorifié en lui. La gloire de Dieu, c’est-à-dire tout son poids d’amour, rayonne tout au long de la Passion de Jésus et éclate au matin de de la Résurrection. Ce que nous avons à faire, c'est "rendre gloire" à Dieu, c'est-à-dire lui donner toute sa densité, le laisser exister en nous. Mais comment? La suite du texte nous le montre.
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Feuille de semaine n°142
Il n’y a qu’un seul véritablement Pasteur : c’est Jésus. Et c’est lui donne la vie éternelle à ses brebis, c’est-à-dire ceux qui accueillent sa Parole avec joie. Ceux qui, d’une attention aimante et humble, écoutent le « point de vue » de Dieu sur toutes choses. Savoir écouter est le signe d’un amour authentique, cet amour qui ouvre le cœur et le rend prêt à recevoir toutes les richesses de vie offertes par le Bon Berger. En ce dimanche de prière pour les vocations, sachons plonger dans notre cœur pour y redécouvrir l’appel que nous adresse le « Beau Pasteur ». Ses brebis sont connues du Seigneur, avec tout ce que ce verbe biblique renferme de force de communion intime. Jésus nous connaît dans ce merveilleux toi-et-moi de l’amour. Il est Celui dont le bâton de berger n’est pas là pour contraindre, mais pour rassurer et affermir nos pas tout au long de notre chemin terrestre. Les brebis enfin suivent le Seigneur. Il ne s’agit pas seulement d’entendre la Parole. Il faut encore la laisser transformer nos vies. Il s’agit de suivre Jésus, de mettre nos pas dans les siens, de partager nos deux destins, de nous attacher de toute notre vie à Celui qui nous aime et que nous aimons.
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Feuille de semaine n°141
Notre vie est souvent marquée par des temps d’obscurité. Comme les apôtres, nous avons l’impression d’être dans la nuit de nos soucis et de nos problèmes. Nous naviguons bien souvent sur une « mer agitée », enveloppée de ténèbres hostiles. C’est alors qu’il faut tourner notre regard vers celui qui est sur la « terre ferme » dans la clarté de l’aube. Jésus se trouve désormais sur l’autre rive. Il nous attend par-delà cette « traversée » qu’il vient d’accomplir. Il est là, sur la rive de l’éternité. Comme les apôtres, nous ne le reconnaissons pas. Il y a pourtant une exception. Un des sept disciples, Jean l’intuitif et le contemplatif, a reconnu Jésus dans l’inconnu au bord du lac. Parce qu’il est « le disciple que Jésus aimait » et qu’il est le disciple qui aime Jésus. Reconnaître quelqu’un, c’est d’abord une affaire d’amour. Si tu cherches Jésus avec amour, il te rejoindra dans la délicatesse d’une rencontre cœur à cœur. Mais es-tu amoureux de Jésus ? Désires-tu le Seigneur-Amour aussi sauvagement que le plongeur désire aspirer de l’air quand il remonte du fond de l’eau ? Pour devenir un vrai chrétien, pour déployer toutes les richesses de son baptême, il faut aimer d’un désir profond le Ressuscité qui nous attend.
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Feuille de semaine n°140
Nous avons tous fait cette expérience : nous rencontrons, dans la rue ou en faisant les courses, un visage qui nous rappelle quelqu’un, mais sur lequel nous sommes incapables de mettre un nom. Après quelques secondes d’hésitation, on brise la glace. Peu à peu émergent dans la conscience, tel souvenir, telle circonstance avant que, soudainement, vienne la certitude : « Je te reconnais, je t’ai rencontré à... » Qui a vécu cela peut avoir une idée de l’expérience unique des Apôtres. Jésus a l’initiative Jésus ne se rend pas à un rendez-vous fixé par ses disciples : ceux-ci n’attendent plus rien du crucifié. Or voici que « Jésus vint et il était là au milieu d’eux ». C’est lui qui prend l’initiative d’aller à leur rencontre. Certes l’expérience des apôtres est unique. Eux seuls ont bénéficié des apparitions de Jésus ressuscité et c’est sur leur témoignage que repose notre foi. Pourtant, nous nous sentons en relation vivante avec le Seigneur comme avec un ami. C’est à nous aussi qu’est donnée sa promesse : « Celui qui m’aime... mon Père et moi nous ferons chez lui notre demeure ».
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Semaine Sainte 2025
Le premier à voir est ‘celui que Jésus aimait’. Est-ce qu’il n’aimait pas Marie-Madeleine et Pierre ? Bien sûr ! Mais ce disciple est le seul qui soit défini par ce seul amour. Croire en la Résurrection est un acte d’intelligence et d’amour. Lire le Livre et se laisser aimer : telles sont les deux portes de la foi. Tel a été le chemin des disciples. Tel est encore le nôtre. Nous aussi nous avons les Ecritures. Nous aussi nous pouvons nous laisser aimer. Entre l’acte de foi des Apôtres et le nôtre, les ressemblances sont plus grandes que les différences. Eux comme nous ont eu à lire les Ecritures. Eux comme nous ont eu à se laisser aimer. Eux comme nous ont eu à croire. La Résurrection, ce n’est pas seulement le oui de Dieu à Jésus. C’est, en lui, le oui de Dieu, à l’humanité, et au-delà, à la vie qu’il a créée. Et pourquoi l’Ecriture ? Parce qu’il faut lire cette Ecriture pour apprendre qui est ce Dieu. La Résurrection dit l’identité même de Dieu. Il est un Dieu vivant, Un Dieu qui aime, qui aime la vie et qui nous aime.
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Feuille de semaine n°136
Chacun des Évangélistes manifeste sa propre sensibilité spirituelle en nous rapportant ces événements. Le propre du récit de Luc est la manière dont il souligne la paix, l'attitude de prière et de pardon de Jésus dans les dernières heures de sa vie terrestre. La paix profonde de Jésus apparaît tout d'abord dans la description de la dernière Cène et de l'atmosphère très intime de ce repas : « J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous... » La même paix est présente alors même qu’il annonce que l'un d'entre eux le livrera: « La main de celui qui me livre est là, à côté de moi sur la table... » Et lorsqu'une dispute surgit entre les disciples pour savoir lequel d'entre eux est le plus grand, il les reprends, mais avec beaucoup de paix et d'affection. *La paix de Jésus ne signifie cependant pas qu'il ignore le combat. Au contraire, il vit une très rude agonie, spirituellement comme physiquement. Mais en cela aussi il est plein de paix : « Que ta volonté soit faite. » Son dialogue avec Pilate et ses accusateurs est lui aussi empreint de paix – une paix digne et solennelle. Au sanhédrin qui lui demande: « Tu es donc le Fils de Dieu? », il répond: « C'est vous qui le dites. » À Pilate qui l’interroge : « Es-tu le roi de Juifs ? » il réplique de même: « C'est toi qui le dis. » Aux femmes de Jérusalem, il dit : « Ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. » Et au larron près de lui sur la croix il promet: « Aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Mais, par dessus tout, sa dernière Parole, pleine de sérénité malgré sa profonde douleur: « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
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Feuille de semaine n°135
Le piège est redoutable. Si Jésus s'associe à la condamnation prescrite par la Loi, il entre en rébellion contre le pouvoir romain qui s’est réservé la peine de mort. Et il contredit, du même coup, son enseignement subversif sur le Dieu de miséricorde. Mais s'il ne le fait pas, il s'oppose à Moïse, l'autorité suprême. La réponse de Jésus se fait d'abord silence. Tant qu'accusations et malveillances tombent sur la femme, on le voit étrangement occupé à tracer des traits sur le sol. Baissé vers le terre, il évite les yeux injectés de sang de ces hommes surexcités S'il avait commencé par les fixer du regard, c'est leur propre provocation qu’ils auraient lus dans ses yeux, comme dans un miroir. L'affrontement deviendrait inévitable, la lapidation de leur victime et celle de Jésus le serait autant. Courbé sur le sable, il attend que se calme la meute. Il dédramatise la scène.
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Feuille de semaine n°134
Tel Père, tel Fils ! On ne peut pas en dire autant des deux fils de la parabole. Regardons-les : l'aîné entretient une relation totalement fausse, tant avec son père que son frère. Du père, il parle comme d'un patron : « Il y a tant d'années que je suis à ton service ! » Il est dans une relation de donnant-donnant. Vis à vis de son frère, il ne manifeste que jalousie et envie. Son frère est parti, il n'a pas réussi ? Eh bien, il n'est plus son frère. "Ton fils que voilà", dit-il à son père. Souvent, nous sommes comme cet aîné, introduisant une espèce de comptabilité dans notre relation à Dieu. Quant au cadet, ce n'est pas mieux. D'abord, en réclamant sa part d'héritage du vivant même de son père, il agit comme si, pour lui, il était déjà mort. « Il tue le père », dirait les psychanalystes. Ne parlons pas de ses fredaines qui ne lui apportent que tristesse, désillusion et pauvreté. Regardons plutôt ses motivations quand il revient à la maison. A aucun moment il ne pense à son père ni à sa peine. Il ne cherche qu'à trouver à manger pour ne pas mourir de faim. Il n'y a pas de vrai repentir, à peine l'esquisse d'un geste... Comme le cadet, nous vivons des pans entier de notre vie en nous passant de Dieu.
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Feuille de semaine n°133
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière ». Qu’est-ce à dire ? Jésus menacerait-il ses auditeurs de catastrophe ou d’accidents graves ? Évidemment non, mais Jésus, à la manière des prophètes, aime les formules qui font choc. Commentons un peu ce qu’il veut dire. D’abord, remarquons que Jésus ne fait pas intervenir Dieu dans le processus qui va du péché à la mort. Il donne un simple avertissement comme, par exemple, « si tu bois ce poison, tu mourras ». La mort est la conséquence du péché et non l’exécution d’un verdict. Combien de morts sur nos routes ont pour origine directe un excès de vitesse ou une conduite en état d’ivresse ? Combien de milliers de personnes vont mourir cette année de faim à cause de l’égoïsme et de l’indifférence de nos pays développés ? Combien d’exclus, de chômeurs, de pauvres vivent dans la précarité parce que la guerre économique qui règne sur toute la planète ne connaît aucun répit ? Vous pouvez poursuivre la liste des malheurs qui, aujourd’hui même, sont dus au péché des hommes. Le péché tue. La mort est notre fait. Dieu n’en est pas à la source. Notre monde est assailli par des forces de mort et de malheur dont l’homme est largement responsable.
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Feuille de semaine n°132
Un fil d’or court tout au long de la tapisserie des lectures de ce deuxième dimanche de carême. Ce fil d’or, c’est la bonté extrême de Dieu à laquelle répond la confiance de l'homme. Voyez d'abord l’histoire d’Abraham. A son époque, les chefs de tribus faisaient alliance par un rite semblable à celui auquel nous assistons ici : des animaux étaient sacrifiés. Les contractants passaient tous les deux entre les morceaux écartelés, signifiant par là le sort qui les attendrait s’ils ne respectaient pas leurs engagements : « Qu’il m’arrive le sort subi par ces animaux si je ne suis pas fidèle à l’alliance que nous contractons aujourd’hui ». Abraham accomplit donc les rites habituels, mais pour une alliance avec Dieu. Tout est semblable et pourtant tout est différent. Dans l’Alliance ; c’est Dieu qui a toute l’initiative. Lui seul s'engage dans une fidélité indéfectible. L'homme; s'il est infidèle, a toujours une autre chance. Il ne passe pas entre les carcasses. La seule attitude qui lui soit demandée , c’est de faire confiance : « Abraham eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. » Croire c’est « TENIR », faire confiance jusqu’au bout, même dans le doute, le découragement, ou l’angoisse. Telle est l’attitude d’Abraham.