Prochaines messes
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Hindisheim - Messe de Semaine
jeu 24 avril 2025 18h30 - 19h30
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Nordhouse - Messe de Semaine
ven 25 avril 2025 18h00 - 19h00
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Hipsheim - Messe Anticipée du Dimanche Quasimodo
sam 26 avril 2025 18h30 - 19h30
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Nordhouse - Profession de foi
dim 27 avril 2025 10h00 - 11h00
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Hipsheim - Messe de Semaine
mar 29 avril 2025 9h30 - 10h30
Feuilles de semaine
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Feuille de semaine n°125
C’est vraiment le Jour du Seigneur. Un jour de fête où la consigne est de « manger des viandes savoureuses, de boire des boissons aromatisées et d’envoyer une part à celui qui n’a rien préparé ». Car vraiment « la joie du Seigneur est notre rempart ». Voyez-vous, il n’y a pas de peuple de Dieu ni de synagogue, pas de famille chrétienne non plus ni d’Eglise, sans rassemblement autour de la Parole de Dieu, sans écoute attentive et sans célébration joyeuse. Avec Jésus, la parole est devenue chair et pain. Contemplons la dans la synagogue de son village. Il monte sur la bêma, l’estrade réservée au prédicateur, et déroule la longue bande de peau tannée sur laquelle est écrit le texte d’Isaïe. Il lit quelques versets, puis rend le livre au hassan, le sacristain-instituteur. Il commente la lecture, alors que tous ont les yeux fixés sur lui.
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Feuille de semaine n°123
La fête du baptême du Seigneur vient clore le temps de Noël. En Jésus, commence une nouvelle création, celle d’un peuple nouveau, passé par le baptême de mort et de vie. L’eau est un mystère, qui traverse toute la Bible. Eaux destructrices du Déluge et eaux régénératrices du Jourdain. Mystère de vie et de mort, eaux sépulcrales et eaux maternelles, elles évoquent la traversée de la Mer Rouge et surtout le passage, à travers l’océan de la mort, du Ressuscité. A la puissance du mal signifiée par l’eau jaunie d’alluvions du petit fleuve de Palestine, Jésus apporte la présence de son infinie compassion. Depuis ce jour, il n’est pas de pécheur le plus abîmé qu’il ne puisse rejoindre. Il s’est fait le plus proche des plus loin. Et c’est là, quand son humiliation arrive au plus bas, qu’éclate l’épiphanie, la manifestation solennelle. L’étoffe céleste se déchire. En Jésus, Dieu se donne une Parole. Par sa vie, ses mots et ses gestes, il sera « la voix du Père » parmi les hommes.
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Feuille de semaine n°122
Méditons aujourd’hui sur deux aspects du récit des mages qui nous est proposé en cette fête de l’Épiphanie C’est d’abord la recherche des mages à la suite de l’étoile, et leur retour « par un autre chemin. Sommes-nous des chercheurs de Dieu ? Rechercher Dieu ne met pas en cause la foi, la confiance qui nous habite, mais c’est prendre conscience qu’il est toujours au-delà de nos prises. Nous n’aurons jamais fini de le découvrir. Mais lorsque nous parlons de lui, nous ne pouvons le faire qu’en passant par des représentations humaines, nécessairement éloignées de la réalité de Dieu. C'est ce qu'écrit au 4 e siècle saint Grégoire de Naziance dans une prière justement célèbre : « O toi l'au-delà de tout / N'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? / Quelle hymne te dira, quel langage ? / Aucun mot ne t'exprime. / A quoi s'attachera-t-il ? / Tu dépasses toute intelligence
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Feuille de semaine n°121
Une famille, la Sainte Famille : un homme, une femme, un enfant. Contemplons les l’un après l’autre. Le père tout d’abord, silencieux (nous n’avons aucun mot de lui), délicat, énergique et décidé. Il est un homme de la maison de David, appelé Joseph. Un père qui donne un nom, établit dans un lignage, transmet la mémoire. « Tu lui donneras le nom de Jésus, c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve.. Un père qui donne un métier et enracine dans un village au point que les gens de Nazareth ne sauront jamais que dire : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? ». Ce père qui a protégé la vie de son enfant : « dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte ». Un père aussi qui sait se faire petit et humble devant Celui « qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre ». Un père dont la paternité s’accomplit et s’efface le jour où son fils se sait Fils de Dieu : « Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être ».
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Feuille de semaine n°120 (Noël)
À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »
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Feuille de semaine n°119
Il n'est rien de difficile ou de douloureux dans nos vies que, d'une certaine manière, Marie n’ait déjà éprouvé avant nous, dans l’obscurité de la foi. Dans bien des familles, depuis des siècles, il y a eu des mariages célébrés après la conception du premier enfant. Souvent alors, on éloignait la jeune fille enceinte. Pourquoi ne pas penser que cette situation a été celle de Marie dont nous apprenons, en lisant les Évangiles de Matthieu et de Luc, qu'elle attendait un enfant avant d'avoir vécu avec son époux, Joseph ? Reconnaissons donc clairement que Marie s'est trouvée dans la situation difficile de bien des jeunes femmes. Prenons alors à la lettre ce qui nous est dit par l'Évangile de Luc : Marie s'en va en hâte chez une parente, à la montagne.
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Feuille de semaine n°118
C'est la joie qui caractérise le troisième dimanche de l’Avent. Aujourd’hui la couleur violette de la pénitence est remplacée par le rose discret de l’allégresse. « Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur », nous recommande saint Paul. La « fille de Sion » de Sophonie était un nouveau quartier de Jérusalem, peuplé par les rescapés du Nord, après le désastre de Samarie. C’est « le petit reste » des survivants d’une catastrophe. Ce sont des « pauvres ». « Ne crains pas, Sion ! » Le « pauvre » qui met sa foi dans le Seigneur, lui, ne doit rien craindre. Sa paix et sa joie lui sont assurées par Dieu qui agit en sa faveur. « Le roi d’Israël, le Seigneur est en toi. » Lui seul règne sur toi. Lui seul est assez grand pour combler les désirs de ton cœur. C’est ce qu’Il veut. En cela consiste précisément l’Alliance. Dieu sera toujours fidèle. Qu’Il soit ainsi la joie de ses pauvres ! Cependant, si nous avons tant soit peu conscience de la grandeur de ce mystère, comment ne ressentirions-nous pas le besoin de nous préparer, par une sincère conversion, à la visite divine ? Entrons donc à la suite de celles et ceux qui viennent « se faire baptiser par Jean », et nous lui demandons : « Que devons-nous faire ? » Contrairement à ce que nous aurions pu craindre, le Baptiste n’impose pas de prouesses extraordinaires. Jean répond à tous, sans distinction : partagez. Rendez à tous ce qui lui est dû.
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Feuille de semaine n°117
Pontius Pilatus,, Hérode Antipas, Caïphe... Il n’est venu jamais à l’esprit de personne de nier leur existence. Mais il se trouve de temps à autre des romanciers pour contester l'existence de Jésus de Nazareth. Démentir son existence apaise sans doute la conscience à bon compte. Car ses actes et ses paroles dérangent toujours. Certains de nos contemporains préfèreraient-ils le roman-fiction à la réalité, l'efficacité commerciale à l'obligation de se remettre en cause ? Désormais : « tout homme verra le salut de Dieu ». La Parole que Jean annonce, se manifestera de manière visible et perceptible par tout homme de bonne volonté. Tel est l’inouï de la Bonne Nouvelle : la parole de salut vient comme quelqu’un que l’on pourra voir et entendre, toucher et aimer. Elle se diffusera comme une flamme courant dans la paille, annonçant partout paix, joie et réconciliation à tous sans exception.
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Feuille de semaine n°116
Avec force, Jésus nous parle ici d’un avent qui est tout autre chose qu’une mièvre et sentimentale préparation à Noël. Il y aura des signes dans le soleil, la lune, les étoiles et Luc ajoute : « Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde. » Mais comment comprendre cette « apocalypse » de l'attente ? Nous pouvons en avoir un aperçu lorsque l'être aimé, le conjoint, l’enfant, le frère, le parent, l’ami… fuit, disparaît, est emporté par la maladie ou par un autre amour, cela c'est vraiment tout à coup l'apocalypse ! C'est alors qu'une vie, qui n'en est plus une sans l'être aimé, bascule. C'est alors que le prince des ténèbres paraît avoir gagné son immonde combat. C'est alors que l'homme, même croyant, même entouré d'amis, affronte seul son cataclysme intérieur. C'est alors que tombent les étoiles et que s’éteignent les soleils. C’est la fin d’un monde, de mon monde.
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Feuille de semaine n°115
Aujourd’hui, comme au temps de Jésus, les nouvelles paraissent bien alarmantes. Tout évolue très vite. Nous avons l’impression de changer de monde. L’avenir paraît bien sombre et certains se lancent dans des calculs infantiles et des spéculations ésotériques. Comment retarder l’échéance ? Où s’adresser pour percer les intentions secrètes du Destin ? Les sectes se complaisent à jouer sur ce registre de peur pour se faire des adeptes auprès de gens plus fragiles ou plus inquiets : « adhérez sans tarder à notre groupe d’élus qui seul échappera au châtiment divin. » L’apocalypse évangélique n’a pas ce goût de cendre, de sang et de désespérance. Qui pourrait nous éclairer ? « Le figuier », nous dit Jésus. Il suffit de le contempler pour en accueillir le message discret. Quand son écorce s’attendrit, que ses bourgeons apparaissent avant d’éclater pour libérer des feuilles minuscules, il annonce la venue de l’été.