Prochaines messes

  • Ichtratzsheim - Chemin de croix avec les jeunes du KT vers Hipsheim
    ven 29 mars 2024  10h00 - 11h00

  • Nordhouse - Vendredi Saint : Office de la passion
    ven 29 mars 2024  15h00 - 16h00

  • Hindisheim - Veillée Pascale
    sam 30 mars 2024  20h30 - 21h30

  • Hipsheim - Grand-Messe de Pâques
    dim 31 mars 2024  9h00 - 10h00

  • Limersheim - Grand-Messe de Pâques
    dim 31 mars 2024  10h30 - 11h30

Auteur/autrice : Frédéric SCHNEIDER

  • Feuille de semaine n°68

    Jésus parle à partir de ce qu’il est, de ce qui l’habite au plus profond de lui. Il parle vrai, il parle du cœur de son être, il parle comme il agit, il parle avec autorité. Sa parole réveille et secoue. C’est tout le contraire des prêches habituels qui bercent, ronronnent et ennuient. Jésus parle à partir de sa propre expérience de Dieu. Un de ses auditeurs réagit en cris et vociférations. « Un homme tourmenté par un esprit mauvais », nous dit l’évangile. Osons donc nous identifier à cet homme ! Peut-être que son cri viendra nous rejoindre dans notre souffrance intérieure. Car nous le connaissons bien cet être qui ne trouve plus de paix en lui-même tant il est dominé par les réalités obscures qui l’habitent. Face à Jésus, il vit une déchirure entre son désir d’être sauvé et la révolte qui le tient encore. Nous le connaissons bien, parce qu’il sommeille en nous. Il y a en chacun de nous des démons qui règnent en maîtres. Le fait est là : en chacun de nous, comme dans toute l’humanité, le Mal demeure un terrible mystère et une réalité que nul n’ignore et à laquelle personne n’échappe. Dans le meilleur des cas, nous cherchons à résister à l’ennemi intérieur ; mais souvent nous collaborons. Nous n’avons pas tellement envie d’être libérés : il faudrait prendre des initiatives, faire des choix difficiles, s’engager personnellement, alors que jusqu’à présent, d’autres (nos démons) nous ont dicté la conduite à tenir. Nous sommes complices des forces du mal et nous avons envie de crier, nous aussi, en perdant nos replis sur nous-mêmes et nos fausses sécurités, de devoir payer le prix de cette libération : « Es-tu venu pour nous perdre ? »

  • Feuille de semaine n°67

    Jésus s'adresse à nous aussi, par l'intermédiaire de l'évangile de ce jour, mais avec insistance, pour nous dire : « Il y a urgence. » Pour nous désinstaller. Pour nous empêcher de rester bien tranquilles dans notre petit confort. Il nous invite à marcher avec lui, à le suivre pour annoncer à notre monde que le Règne de Dieu est là et qu'il faut l'accueillir. Je suis certain que notre première réaction, si nous prenons au sérieux cet appel, sera une réaction de surprise. Pourquoi est-ce tellement urgent ? On aurait envie de répondre : « il n’y a pas le feu ! » Or Jésus nous répond : « Mais si, justement, il y a le feu ! » Parce que si nous continuons à vivre comme nous vivons aujourd'hui, nous ne verrons jamais l'approche du monde nouveau qu'il faut commencer à réaliser. Croire, c'est être certain qu'il y a beaucoup de choses à changer dans notre monde et qu'on peut changer quelque chose. Ne pas être résignés, sceptiques, moroses.

  • Feuille de semaine n°66

    Le désir d'un certain nombre de nos contemporains est de «rencontrer Dieu.» Essayons de répondre à l'interrogation de l'humanité en décrivant les deux rencontres décrites dans les textes bibliques que nous venons de lire. La première, entendue dans la première lecture est la manière abrupte de Dieu qui se manifeste à un enfant, Samuel, qui n'a rien demandé. De façon totalement inattendue, Dieu fait irruption dans la vie de cet enfant. Même de nos jours, nous avons des témoignages assez nombreux de convertis. Je pense à Paul Claudel qui raconte comment, un après-midi de Noël, à Notre-Dame de Paris, tout a basculé dans sa vie, alors que l'instant d'avant il était totalement incroyant. Je pense à un journaliste contemporain, André Frossard, qui raconte, dans un livre intitulé « Dieu existe, je l'ai rencontré », une rencontre semblable. Or, il y a une rencontre plus lente, plus habituelle qui est illustré par le récit de l'évangile d'aujourd'hui : la rencontre d'André et de son camarade avec Jésus

  • Bulletin paroissial n° 51 – du 7 janvier au 3 mars 2024

    Télécharger le bulletin au format pdf : Bulletin paroissial n° 51 – du 7 janvier au 3 mars 2024 Agenda

  • Edito Janvier 2024

    “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi…

  • Feuille de semaine n°65

    Sommes-nous des chercheurs de Dieu ? Rechercher Dieu ne met pas en cause la foi, la confiance qui nous habite, mais c’est prendre conscience qu’il est toujours au-delà de nos prises. Nous n’aurons jamais fini de le découvrir. Mais lorsque nous parlons de lui, nous ne pouvons le faire qu’en passant par des représentations humaines, nécessairement éloignées de la réalité de Dieu. C'est ce qu'écrit au 4 e siècle saint Grégoire de Naziance dans une prière justement célèbre : « O toi l'au-delà de tout N'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? Quel hymne te dira, quel langage ? Aucun mot ne t'exprime. A quoi s'attachera-t-il ? Tu dépasses toute intelligence. …Tout ce qui est te prie, et vers toi tout être qui pense ton univers fait monter une hymne de silence. … De tous les êtres tu es la fin; tu es tout être, et tu n'en es aucun. Tu n'es pas un seul être; tu n'es pas leur ensemble ; tu as tous les noms et comment te nommerais je, toi qu'on ne peut nommer ? … Prends pitié, 0 toi l'au-delà de tout n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ? »

  • Feuille de semaine n°64 (31/12/2023)

    Avec Jésus la famille prend un sens tout à fait nouveau. Elle n'est plus, pour chacun des membres qui lui appartiennent, le cœur du monde, auquel tout doit être rapporté et rattaché. Elle est éclatée. Elle est le lieu dont on sort pour entrer dans le monde -un lieu de passage et d'entrée progressive à l'univers. C'est le glaive qui sépare le cœur de Marie en deux. Son cœur sera divisé entre le Fils qu'elle perd lorsqu'il lui échappe, au Temple, à l'âge de douze ans, lorsqu'il la quitte vers l'âge de trente ans, alors qu'elle est sans doute déjà veuve, et finalement lorsqu'il se fait crucifier. Ce cœur divisé est tout de suite ressoudé dans l'amour universel qu'elle partage avec son fils. De la Sainte Famille on sait peu de choses sinon qu'elle était pauvre. Joseph était un simple ouvrier. Lorsqu'ils présentent leur fils au Temple, ils présentent non pas l'agneau des riches mais les tourterelles des pauvres. Et cette famille modeste éclatera rapidement, dans le sens le plus positif du mot éclater - comme une fleur éclate en ouvrant ses pétales, pour s'ouvrir à la grande famille des disciples de Jésus, à la grande famille des nations.

  • Feuille de semaine n°64

    Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens." Au lendemain de Noël, l’Église dans sa sagesse, nous fait célébrer Saint Étienne, le premier des martyrs. Ainsi, nous réalisons mieux que Jésus naît dans un monde violent, et qu’il vient pour nous délivrer de toute violence. Dans le Don de l’Esprit Saint, Étienne, revêtus de la force de Jésus, tient tête avec douceur à la violence de ses adversaires. L’identification de sa vie avec celle de Jésus est manifeste : "Père, entre tes mains je remets mon esprit", disait Jésus. Étienne dira : "Jésus, je remets mon esprit entre tes mains." Il va ainsi retourner vers le Père. Dans son Amour incroyable, Dieu nous rejoint au plus intime de nous-mêmes, dans notre humanité, il nous redonne notre origine et notre finalité.

  • Feuille de semaine n°63 jour

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »

  • Feuille de semaine n°63 Nuit

    À la nuit de Noël appartient le secret de la naissance, racontée par saint Luc : « Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2). Tel est, en effet, l'événement au cœur de la nuit de Noël : la naissance au monde d'un être de chair et de sang. Après Luc qui nous donne à scruter le mystère de la « douce et sainte nuit », Jean au matin de la Nativité nous fait plonger dans la profondeur du mystère de « L’Immortel qui se fait mortel. » Car la naissance de Jésus à Bethléem n'est pas un commencement absolu. Avant de naître de la Vierge Marie, il vivait déjà aux siècles éternels, près du Père. Ce Fils qui apparaît aujourd'hui à nos yeux ne commence pas d'exister au moment où il nous est manifesté. De toujours à toujours, il est Dieu, avec le Père et dans l'unité de l'Esprit. D'où la formule de saint Jean au début de son Évangile : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »