Prochaines messes
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Hipsheim - Messe du Dimanche paques IV
dim 11 mai 2025 9h00 - 10h00
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Ichtratzheim - Messe du Dimanche
dim 11 mai 2025 10h30 - 11h30
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Hipsheim - Messe de Semaine ND de Fatima
mar 13 mai 2025 9h30 - 10h30
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Limersheim - Messe de Semaine St. Matthias, Ap
mer 14 mai 2025 9h30 - 10h30
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Hindisheim - Maiaandacht, Messe de Semaine
jeu 15 mai 2025 18h00 - 19h00
Auteur/autrice : Frédéric SCHNEIDER
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Feuille de semaine n°135
Le piège est redoutable. Si Jésus s'associe à la condamnation prescrite par la Loi, il entre en rébellion contre le pouvoir romain qui s’est réservé la peine de mort. Et il contredit, du même coup, son enseignement subversif sur le Dieu de miséricorde. Mais s'il ne le fait pas, il s'oppose à Moïse, l'autorité suprême. La réponse de Jésus se fait d'abord silence. Tant qu'accusations et malveillances tombent sur la femme, on le voit étrangement occupé à tracer des traits sur le sol. Baissé vers le terre, il évite les yeux injectés de sang de ces hommes surexcités S'il avait commencé par les fixer du regard, c'est leur propre provocation qu’ils auraient lus dans ses yeux, comme dans un miroir. L'affrontement deviendrait inévitable, la lapidation de leur victime et celle de Jésus le serait autant. Courbé sur le sable, il attend que se calme la meute. Il dédramatise la scène.
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Feuille de semaine n°134
Tel Père, tel Fils ! On ne peut pas en dire autant des deux fils de la parabole. Regardons-les : l'aîné entretient une relation totalement fausse, tant avec son père que son frère. Du père, il parle comme d'un patron : « Il y a tant d'années que je suis à ton service ! » Il est dans une relation de donnant-donnant. Vis à vis de son frère, il ne manifeste que jalousie et envie. Son frère est parti, il n'a pas réussi ? Eh bien, il n'est plus son frère. "Ton fils que voilà", dit-il à son père. Souvent, nous sommes comme cet aîné, introduisant une espèce de comptabilité dans notre relation à Dieu. Quant au cadet, ce n'est pas mieux. D'abord, en réclamant sa part d'héritage du vivant même de son père, il agit comme si, pour lui, il était déjà mort. « Il tue le père », dirait les psychanalystes. Ne parlons pas de ses fredaines qui ne lui apportent que tristesse, désillusion et pauvreté. Regardons plutôt ses motivations quand il revient à la maison. A aucun moment il ne pense à son père ni à sa peine. Il ne cherche qu'à trouver à manger pour ne pas mourir de faim. Il n'y a pas de vrai repentir, à peine l'esquisse d'un geste... Comme le cadet, nous vivons des pans entier de notre vie en nous passant de Dieu.
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Feuille de semaine n°133
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière ». Qu’est-ce à dire ? Jésus menacerait-il ses auditeurs de catastrophe ou d’accidents graves ? Évidemment non, mais Jésus, à la manière des prophètes, aime les formules qui font choc. Commentons un peu ce qu’il veut dire. D’abord, remarquons que Jésus ne fait pas intervenir Dieu dans le processus qui va du péché à la mort. Il donne un simple avertissement comme, par exemple, « si tu bois ce poison, tu mourras ». La mort est la conséquence du péché et non l’exécution d’un verdict. Combien de morts sur nos routes ont pour origine directe un excès de vitesse ou une conduite en état d’ivresse ? Combien de milliers de personnes vont mourir cette année de faim à cause de l’égoïsme et de l’indifférence de nos pays développés ? Combien d’exclus, de chômeurs, de pauvres vivent dans la précarité parce que la guerre économique qui règne sur toute la planète ne connaît aucun répit ? Vous pouvez poursuivre la liste des malheurs qui, aujourd’hui même, sont dus au péché des hommes. Le péché tue. La mort est notre fait. Dieu n’en est pas à la source. Notre monde est assailli par des forces de mort et de malheur dont l’homme est largement responsable.
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Feuille de semaine n°132
Un fil d’or court tout au long de la tapisserie des lectures de ce deuxième dimanche de carême. Ce fil d’or, c’est la bonté extrême de Dieu à laquelle répond la confiance de l'homme. Voyez d'abord l’histoire d’Abraham. A son époque, les chefs de tribus faisaient alliance par un rite semblable à celui auquel nous assistons ici : des animaux étaient sacrifiés. Les contractants passaient tous les deux entre les morceaux écartelés, signifiant par là le sort qui les attendrait s’ils ne respectaient pas leurs engagements : « Qu’il m’arrive le sort subi par ces animaux si je ne suis pas fidèle à l’alliance que nous contractons aujourd’hui ». Abraham accomplit donc les rites habituels, mais pour une alliance avec Dieu. Tout est semblable et pourtant tout est différent. Dans l’Alliance ; c’est Dieu qui a toute l’initiative. Lui seul s'engage dans une fidélité indéfectible. L'homme; s'il est infidèle, a toujours une autre chance. Il ne passe pas entre les carcasses. La seule attitude qui lui soit demandée , c’est de faire confiance : « Abraham eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. » Croire c’est « TENIR », faire confiance jusqu’au bout, même dans le doute, le découragement, ou l’angoisse. Telle est l’attitude d’Abraham.
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Bulletin paroissial n° 58 – du 4 mars au 4 mai 2025
Télécharger le bulletin au format pdf : Bulletin paroissial n° 58 – du 4 mars au 4 mai 2025 Agenda :
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Jubilé des familles Rome 2025
La Pastorale des Familles vous invite à participer à une expérience spirituelle unique : un pèlerinage à Rome en 2025 ! Cette belle opportunité permettra aux familles de notre diocèse…
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Formation liturgique : Pour une liturgie vivante, quels grands équilibres ?
La Zone Pastorale Molsheim-Bruche de Strasbourg organise une matinée de formation liturgique exceptionnelle, ouverte à tous les fidèles désireux d’approfondir leur compréhension de la liturgie. Cette formation sera animée par…
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Solos, en route ensemble : Une journée de partage et de convivialité
Le dimanche 2 mars 2025, la Pastorale des Familles organise une journée spéciale dédiée aux personnes seules, séparées, divorcées, veufs ou veuves. Cette rencontre, placée sous le signe du partage…
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Feuille de semaine n°129
Aimer, pour Jésus, ce n’est pas seulement s’abstenir de faire du tort, comme le préconisaient déjà les anciens avant lui. Aimer, c’est répondre au mal par le bien. Aimer, c’est dire et faire du bien, gratuitement, sans rien attendre de retour, à nos « ennemis. » Jésus nous demande d’aimer ceux qui nous critiquent et disent du mal de nous, ceux qui nous agacent et ne sont pas d’accord avec nous, ceux qui nous contrarient par toute leur manière de s’habiller, de penser, de se coiffer, que sais-je encore. Nous avons tous des antipathies, des rancœurs, des raisons de nous mettre en colère. Nous sommes victimes de malveillances, de jugements et de calomnies. Quelles sont nos réactions ? La solution évangélique est très claire : répondre à tout cela par le bien : le service encore offert, la prière sereine pour ceux-là qui nous ont blessés, la main tendue, le premier pas à commencer…
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Feuille de semaine n°128
« heureux les malheureux ». Et pourquoi? Parce que vous serez heureux plus tard ? En fin de compte, l’enseignement de Jésus ne serait-il rien d’autre que ce fameux « opium du peuple » que dénonçait Marx dans la religion ? Peut-être faudrait-il lire ces Béatitudes sous l’éclairage de la première lecture pour en comprendre le vrai sens. Jérémie nous dit en effet que s’appuyer sur du mortel et du passager revient à construire sur le sable. Ma pauvreté essentielle - existentielle - c’est que je vais mourir. Je suis un être limité. Un jour - demain - je disparaîtrai de cette terre qui m’a vu naître. Et tout ce que je fais, tout ce que j’entreprends, tout ce que je vis durant la durée limitée de mon existence sera très vite oublié.