Prochaines messes
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Hindisheim - Maiaandacht, Messe de Semaine
mar 08 juillet 2025 18h00 - 19h00
Auteur/autrice : Frédéric SCHNEIDER
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Feuille de semaine n°149
Nous avons la chance d’avoir dans notre CP deux saint Patrons très vénérés dans l’Église et qui ont beaucoup à nous apprendre. Que pouvons nous apprendre su la relation entre Jésus et ses apôtres ? Le Christ a fait le choix de Pierre et Paul. Il les a pris tout entier, tels qu’ils étaient, c'est-à-dire un peu "bruts de décoffrage" au départ ! Pourquoi les a-t-il choisis ? Par amour. « Pierre, m’aimes-tu vraiment ? L’Église des Apôtres, dès le départ, repose sur un amour gratuit, et non sur les compétences, ou sur la force de ceux qui la composent. Si c’était le cas, elle n’aurait pas duré longtemps ! Ensuite, Jésus leur a donné une responsabilité, une responsabilité pour annoncer la vraie foi, pour guider les premiers croyants. Quand on aime, on fait confiance. Nous pouvons tous faire mémoire de ces personnes qui, au cours de notre vie, ont su reconnaître notre vraie valeur, nos talents cachés, que nous n’aurions pas osé déployer si elles ne nous avaient pas dit : « Vas-y, n’hésite pas, c’est là que tu es attendu…» ? Pouvons-nous faire mémoire de ces personnes, et rendre grâce ?
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Feuille de semaine n°148
Dieu nous aime. Il vient nous arracher à l’angoisse de la solitude. Non, nous sommes pas faits pour disparaître un jour de poussière et de cendre. Nous sommes faits pour épouser Dieu, pour partager le banquet de la Trinité. Et quel est le désir le plus intense de celui qui aime, sinon de se rendre proche ? Quel est son vœu le plus brûlant, sinon de s’unir à l’aimé ? S’il serait bien astucieux celui qui empêcherait le prin L’Eucharistie est une ruse d’amoureux. Elle est Dieu qui se met à la portée de notre affection. « Prenez et mangez en tous ». Le Christ se donne dans l’intimité inouïe de la nourriture. « Voici mon corps livré… pour toi ! Voici mon sang versé … pour toi ! » Pour que tu sois vivant. Pour que tu ne doutes jamais plus que Dieu t’aime. Il se fait plus doux et plus humble que le nouveau-né, plus tendre que la maman qui a peur de « casser » son bébé en le serrant trop fort contre elle. Il se fait discret et nourrissant comme un morceau de pain, une gorgée de vin.
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Feuille de semaine n°147
Toutes les religions, y compris celle d’Israël durant l’Ancien Testament, font de Dieu le maître absolu de toutes choses – maître de la vie et de la mort, du bonheur et du malheur, maître des personnes et des choses. Et cette conception du Dieu maître de tout est souvent utilisée pour justifier et fonder le pouvoir de tous les autres maîtres d’ici-bas. La grande révolution qu’apporte Jésus, c’est qu’il appelle Dieu non plus « Seigneur » ou « maître », mais bien « Père ». Désormais aucune forme d’esclavage n’est justifiée, aucune forme d’attitude servile et craintive non plus, car pour Dieu les hommes et les femmes ne sont pas des esclaves, ni des serviteurs et des servantes, mais des fils et des filles. Mais il n’a pas suffi à Dieu d’être Père. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (évangile). Il a voulu aussi être frère. En s’incarnant, en se faisant « Fils de l’Homme », il s’est fait notre frère. Il a partagé avec nous cette expérience de sa relation filiale avec Dieu. Il nous a dit que Dieu est son Père, que Lui et son Père sont unis par un mystère d'amour qu'il appelle l'Esprit et que, finalement, son Père et Lui sont Un. Et chose merveilleuse pour nous tous, c'est que nous sommes invités à entrer dans cette relation, dans cette danse trinitaire.
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Feuille de semaine n°146
Tel un ouragan prodigieux, qui bouleverse de fond en comble l’humanité, telle la foudre tombée du ciel pour incendier la forêt, L’Esprit Saint, à la Pentecôte, s’est précipité sur la terre pour l’embraser du feu de Dieu. L’Eglise, pour saint Luc, est l’Eglise du feu. Il accumule d’ailleurs les allusions bibliques pour nous suggérer que la Pentecôte est l’équivalent de ce que fut pour le peuple hébreu l’expérience du Sinaï. Les phénomènes sensibles sont du même ordre : une tornade, un fracas étourdissant, un tremblement de terre, une colonne de feu. La Pentecôte sonne l’heure d’un rassemblement sans frontières. La mission de convoquer et de regrouper en un seul peuple tous les peuples revient à cette poignée d’hommes et de femmes qui, ce matin-là, « se trouvaient réunis tous ensemble dans un même lieu ». Le feu, ce matin-là, a bien pris sur la colline de Sion : l’incendie s’étendra de ville en ville, jusqu’aux confins de la terre. L’Eglise née, comme Jésus, de l’Esprit et de Marie, va parler à tous les hommes en leur langue. Le monde devient maintenant la patrie de Dieu; plus seulement la petite terre d’Israël. L’humanité toute entière est appelée à devenir peuple de Dieu; et plus seulement quelques millions d’Hébreux. Le signe de l’appartenance à Dieu cessera d’être marqué dans la chair pour laisser place à la circoncision du cœur, qui est conversion. Au Sinaï, la Loi avait été gravée dans la pierre, comme pour en garantir la durée. Le souffle et le feu de l’Esprit ne peuvent ni être enfermés ni maîtrisés.
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Feuille de semaine n°145
Une lumière de gloire enveloppe les lectures de ce dimanche. Sur la proue de cette fragile barque que fut l’Eglise de Jérusalem, Luc a sculpté avec amour la noble figure d’Etienne. Son martyre, hors des murs de Jérusalem, tout près de la porte de Damas, ouvrit à l’Eglise les portes de l’évangélisation du monde. Il fallut ce meurtre, pour que le première communauté, déjà pourchassée, sorte des remparts de Jérusalem. Assez vite après, une autre jeune, témoin consentant de la lapidation, sortira par cette même porte pour gagner Damas. A son tour, il sera enveloppé par la gloire du Ressuscité. Saul de Tarse relaiera Etienne. Rien n’arrêtera la course de l’Evangile. Le message de l’Apocalypse passe en un petit mot très souvent répété : « bientôt ». l’Eglise primitive l’a bien compris : la venue de Jésus parmi les hommes a marqué le commencement de « la fin des temps ». Avec sa résurrection, le drame de l’histoire est virtuellement joué, la victoire est acquise. Peu importe l’écart entre les deux avènements : tout désormais est gagné par le Christ. Satan est comme ces étoiles déjà mortes mais dont la lumière nous parvient encore. Le mal fait encore rage, mais il est déjà vaincu.
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Feuille de semaine n°144
J'aurais beau tout savoir sur les circonstances exactes de la naissance, de la vie et de la mort de Jésus ; le personnage « Jésus » restera pour moi un des génies de l'humanité certes, mais enfin quelqu'un d'extérieur à moi-même. Ne risquerais-je pas alors de le considérer comme une pièce de musée ? Et de me contenter de la formule facile : « je suis croyant non pratiquant » . Jésus, à la veille de sa mort, a l’audace d’affirmer qu’il n’est pas seulement un mort, même prestigieux, mais un vivant agissant, qui se manifeste encore aujourd’hui. Parce qu'ils l'aiment, ses disciples perçoivent comme jamais auparavant le mystère de sa présence intériorisée au sein même de son absence. Lorsque nous aimons vraiment un être, nous pouvons nous surprendre en train de parler, dans un dialogue intérieur, à cet enfant, cet ami, cette fiancée, cet époux... La présence de l’absent : cette expérience est donnée seulement à ceux qui aiment… Une fois séparés du Christ, les disciples ne se sont sentis plus jamais totalement seuls. Plus jamais ils ne se sont sentis orphelins. Au contraire, en chacun d'eux, au plus profond de leur intimité, ils ont éprouvé la conscience d'une présence mystérieuse, celle d'une personne parlant à leur cœur. « Si quelqu'un m'aime, mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer chez de lui. »
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Feuille de semaine n°143
L’Évangile de ce dimanche a un mot central dans chacune de ses deux parties. Le mot qui synthétise toute la 1ère partie est le mot GLOIRE. La gloire se dit en hébreu kabôd. Ce qui signifie étymologiquement « être lourd », « ce qui donne du poids », « ce qui en impose ». Appliqué à Dieu, la « gloire » est ce qui le rend important. La gloire est ce qui manifeste de manière éclatante sa toute-puissance. Saint Jean nous dit que c’est au moment précis où Judas part dans la nuit pour trahir Jésus qu’est est manifestée sa « gloire ». A cet instant précis, Jésus est « glorifié » et Dieu est glorifié en lui. La gloire de Dieu, c’est-à-dire tout son poids d’amour, rayonne tout au long de la Passion de Jésus et éclate au matin de de la Résurrection. Ce que nous avons à faire, c'est "rendre gloire" à Dieu, c'est-à-dire lui donner toute sa densité, le laisser exister en nous. Mais comment? La suite du texte nous le montre.
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Feuille de semaine n°142
Il n’y a qu’un seul véritablement Pasteur : c’est Jésus. Et c’est lui donne la vie éternelle à ses brebis, c’est-à-dire ceux qui accueillent sa Parole avec joie. Ceux qui, d’une attention aimante et humble, écoutent le « point de vue » de Dieu sur toutes choses. Savoir écouter est le signe d’un amour authentique, cet amour qui ouvre le cœur et le rend prêt à recevoir toutes les richesses de vie offertes par le Bon Berger. En ce dimanche de prière pour les vocations, sachons plonger dans notre cœur pour y redécouvrir l’appel que nous adresse le « Beau Pasteur ». Ses brebis sont connues du Seigneur, avec tout ce que ce verbe biblique renferme de force de communion intime. Jésus nous connaît dans ce merveilleux toi-et-moi de l’amour. Il est Celui dont le bâton de berger n’est pas là pour contraindre, mais pour rassurer et affermir nos pas tout au long de notre chemin terrestre. Les brebis enfin suivent le Seigneur. Il ne s’agit pas seulement d’entendre la Parole. Il faut encore la laisser transformer nos vies. Il s’agit de suivre Jésus, de mettre nos pas dans les siens, de partager nos deux destins, de nous attacher de toute notre vie à Celui qui nous aime et que nous aimons.
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Feuille de semaine n°141
Notre vie est souvent marquée par des temps d’obscurité. Comme les apôtres, nous avons l’impression d’être dans la nuit de nos soucis et de nos problèmes. Nous naviguons bien souvent sur une « mer agitée », enveloppée de ténèbres hostiles. C’est alors qu’il faut tourner notre regard vers celui qui est sur la « terre ferme » dans la clarté de l’aube. Jésus se trouve désormais sur l’autre rive. Il nous attend par-delà cette « traversée » qu’il vient d’accomplir. Il est là, sur la rive de l’éternité. Comme les apôtres, nous ne le reconnaissons pas. Il y a pourtant une exception. Un des sept disciples, Jean l’intuitif et le contemplatif, a reconnu Jésus dans l’inconnu au bord du lac. Parce qu’il est « le disciple que Jésus aimait » et qu’il est le disciple qui aime Jésus. Reconnaître quelqu’un, c’est d’abord une affaire d’amour. Si tu cherches Jésus avec amour, il te rejoindra dans la délicatesse d’une rencontre cœur à cœur. Mais es-tu amoureux de Jésus ? Désires-tu le Seigneur-Amour aussi sauvagement que le plongeur désire aspirer de l’air quand il remonte du fond de l’eau ? Pour devenir un vrai chrétien, pour déployer toutes les richesses de son baptême, il faut aimer d’un désir profond le Ressuscité qui nous attend.
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Edito Mai 2025
Chers paroissiens, Le lundi de Pâques, la nouvelle est tombée : le Pape est mort ! Bien que nous sachions qu’il était malade, cette nouvelle nous a surpris. Le Pape…